Les indicateurs passent au vert…

Sur un an, les défaillances d’entreprises ont baissé de plus de 17 % en Lorraine d’après le cabinet Altares.
Sur un an, les défaillances d’entreprises ont baissé de plus de 17 % en Lorraine d’après le cabinet Altares.

Sur un an, les défaillances d’entreprises ont baissé de plus de 17 % en Lorraine d’après le cabinet Altares.

Une baisse de 17,5 % des défaillances d’entreprises en Lorraine sur un an. Un chiffre, a priori positif, tiré du Baromètre des défaillances d’entreprises en France publié par le cabinet Altares, à prendre avec la plus grande prudence ! 

Enfin une bonne nouvelle ! Les défaillances d’entreprises ont chuté de 17,5 % en Lorraine sur un an. 273 ont été enregistrées au 1er trimestre 2016 contre 331 au 1er trimestre 2015. Par vraiment la même chose en Alsace où la hausse des défaillances est de 11,6 % (480 défaillances au 1er trimestre 2016 contre 430 au 1er trimestre 2015) et en Champagne-Ardenne où les défaillances augmentent de 1,6 % (506 au 1er trimestre 2016 et 498 au 1er trimestre 2015). À l’échelle de la région Grand Est le nombre de défaillances est stable affichant les 1 259. Prudence de mise Une amélioration, soit, mais un chiffre tout de même important tout comme au niveau national. «Au niveau national, comme dans les régions, la sinistralité demeure élevée au-delà du seuil des 16 000 procédures sur lequel butent les statistiques depuis le début de 2009», commente Thierry Million, le directeur des études chez Altares. À noter que la sinistralité des PME de plus de cinquante salariés est au plus bas depuis dix ans. «Le premier trimestre 2015 signait un record de défaillances au-delà de 18 000. Un an plus tard, la conjoncture s’oriente favorablement et la reprise se propage aux TPE. Au début de cette année, les défaillances au niveau national s’inscrivent en baisse de 10 % corrigeant positivement le mauvais démarrage de 2015 avec une hausse de + 8 %.» Reste que la prudence reste de mise. «La croissance de l’économie française est encore modeste et la situation des petites entreprises reste fragile.» Un mieux, oui, mais pas d’euphorie tout de même.

emmanuel.varrier