Les entreprises centenaires partagent les mêmes valeurs que les sportifs

Lors de sa soirée annuelle, le 16 novembre dernier à Roubaix, le club des entreprises centenaires a tenu à faire le parallèle entre les sportifs et les dirigeants. Explications.

Le club des entreprises centenaires s’est réuni au Stab Vélodrome de Roubaix pour parler sport et entreprise. © Aletheia Press/L.Péron
Le club des entreprises centenaires s’est réuni au Stab Vélodrome de Roubaix pour parler sport et entreprise. © Aletheia Press/L.Péron

Pour sa soirée annuelle, ce 16 novembre au Stab Vélodrome de Roubaix, le club des entreprises centenaires a décidé de mettre en avant les valeurs que partagent le monde de l’entreprise et celui du sport. Pour cela entrepreneurs, responsables de structures sportives, coach et philosophe ont été invités à échanger sur le sujet. «Comme les sportifs, pour perdurer et exister, les dirigeants doivent faire preuve de courage, d’humilité et d’excellence. Et ça, les entrepreneurs que j’ai en face de moi l’ont bien compris. C’est pour cela que vos structures sont centenaires. Vos parcours sont à saluer» a introduit Gilles Bernard, président du club. Il est vrai, que dans une décennie qui a vu les crises se succéder, les entreprises qui ont soufflé leurs 100 bougies se montrent endurantes. Pour étayer cette comparaison, les exemples cités lors des exposés et des tables rondes ont été nombreux.

Une volonté de fer

Du courage, il en a fallu à la Vosgienne Clémence Beretta, qui s’est arraché pour terminer seizième de l’épreuve des 20km marche des mondiaux d'athlétisme de Budapest, qui se déroulaient cet été. L’excellence, Florent Manaudou la recherche tous les jours, en nageant quotidiennement, durant six heures. Et de l’humilité, Siya Kolisi, rugbyman sud-africain, en a fait la démonstration récemment. «Ce joueur, qui vient de gagner la coupe du monde, a dit qu’il allait encore beaucoup apprendre au sein du Racing 92» lance Gilles Bernard.

Mais du courage, de l’excellence et de l’humilité, il en faut aussi à Martin Breuvart, président de l’entreprise Lemahieu, qui se bat pour faire vivre l’industrie textile française. «Chaque jour, nous faisons le pari de fabriquer des vêtements Made in France. Pour concevoir un t-shirt, chez nous, ce sont dix personnes qui travaillent. Dans ces conditions, vous imaginez bien que nos produits sont plus chers que ceux qui viennent du Bangladesh. Nous devons être excellents pour justifier ce prix» témoigne l’entrepreneur.

Des arrivées dans le club

Ce soir-là, d’autres valeurs ont été portées, telles que l’engagement, la cohésion et l’éthique. «Au CIC, notre valeur forte, c’est l’engagement. Nos équipes sont engagées pour nos clients» assure Anne-Sophie Van Hoove, directrice générale au CIC Nord-ouest. «Chez KPMG, notre valeur, c’est le collectif. Pour nous, la collaboration permet d’aller plus loin et d’innover» confie, pour sa part, Jocelyn Scamps, directeur régional Nord KPMG, spécialisé dans l'audit, le conseil et l'expertise comptable.

À la fin de la soirée, des adhérents ont fait leur entrée dans le club. Gilles Bernard a ainsi accueilli AG2R La Mondiale - le spécialiste de la protection sociale et patrimoniale ; la Brasserie 3 Monts ; Ducroquet Négoce - qui assure les métiers de collecte, stockage, commercialisation de céréales ; KPMG ; l’école de commerce la Skema et Tommasini construction, dont la spécialité est le gros œuvre et l’entreprise générale de bâtiment.