Entreprises
Les entrepreneurs mosellans peuvent verser la prime «Macron» à leurs salariés
La prime dite «Macron» permet aux employeurs de verser aux salariés gagnant moins de trois fois le Smic une prime exonérée d’impôt et de cotisations sociales. Elle n’est pas obligatoire. Le dispositif court jusqu’au 31 mars 2022.
Après sa dernière revalorisation au 1er octobre, le Smic a atteint 1589,47 € bruts mensuels, soit 10,48 € bruts de l’heure. 13 % des salariés en ont bénéficié, soit 2,25 millions de personnes. Conséquence, désormais, davantage de salariés sont concernés par la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat lancée en 2018 suite à la crise des Gilets jaunes. Cette prime dite «Macron» permet aux employeurs de verser aux salariés gagnant moins de trois fois le Smic une prime exonérée d’impôt et de cotisations sociales. En 2021, elle bénéficie notamment aux travailleurs de la «deuxième ligne» particulièrement impliqués pendant la crise sanitaire du coronavirus. Les entreprises, qui peuvent la verser jusqu’au 31 mars 2022 - car elle n’est pas obligatoire -, doivent en faire bénéficier les salariés dont la rémunération est inférieure à trois fois le montant du Smic (sur les 12 mois précédant son versement). C’est-à-dire qu’elle concerne désormais les salariés qui gagnent 4 768,41 € maximum, contre 4 631,74 € auparavant. En 2020, la prime avait été perçue par six millions de salariés. Pour que les travailleurs dits «de la deuxième ligne» bénéficient en priorité de cette prime, le plafond pourra être porté à 2 000 euros «si l’entreprise ou la branche s’engagent à des actions de valorisation de ces travailleurs (accord de méthode au niveau de la branche ou de l’entreprise s’engageant à entreprendre des actions en ce sens).» Le plafond de 2 000 € pourra également bénéficier aux salariés dont l’entreprise est couverte par un accord d’intéressement en vigueur.