Caviste - Œnologie

Les Domaines : des Rencontres qui ont du sens

Le caviste nancéien, Les Domaines, organise ses traditionnelles Rencontres œnologiques, du 27 au 29 octobre à l’Abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson. Trois jours où les adeptes de Dionysos, toujours en soif de nouveautés, pourront assouvir leur passion (avec modération). L’occasion pour Gautier Maire, le pilote des Domaines, de prendre la température du marché avant l’approche des fêtes de fin d’année.







Gautier Maire le pilote du caviste nancéien Les Domaines, accompagné d’Alexiane et Jean-Yves, en plein compte-rebours pour la 23e édition des Rencontres œnologiques du 27 au 29 octobre à l’Abbaye-des-Prémontrés de Pont-à-Mousson.
Gautier Maire le pilote du caviste nancéien Les Domaines, accompagné d’Alexiane et Jean-Yves, en plein compte-rebours pour la 23e édition des Rencontres œnologiques du 27 au 29 octobre à l’Abbaye-des-Prémontrés de Pont-à-Mousson.

Soixante exposants (cinquante et un domaines viticoles et neuf distilleries), près de 36 000 bouteilles à acheminer, stocker, maintenir en parfaite température. À quelques jours de la 23e édition des Rencontres œnologiques à l’Abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson (du 27 au 29 octobre), les équipes des Domaines de Nancy, organisateur de l’événement, sont sur le feu. Gautier Maire, le pilote du caviste nancéien, affine comme chaque année ce moment intemporel où les amateurs et passionnés de vins de terroir (amateurs et néophytes) ne font plus qu’un. Une communauté de partage et de passion «sans artifice et sans dogme.» L’élitisme n’a pas sa place aux Rencontres. 

«Au-delà des vins, il y a des personnages», assure l’initiateur de cet événement. Référence faite notamment à Pascal Lambert du domaine éponyme dans la Loire. «Dans notre univers, on parle beaucoup de biodynamie ! Lui, cela fait depuis longtemps qu’il la pratique. Il est là pour partager sa passion, sa vision de la conception d’un millésime mais pas uniquement pour vendre son vin.» Des Rencontres et non un salon ou une foire. «Depuis l’origine de l’événement, nous avons toujours mis un point d’honneur de ne pas tomber dans cette notion purement mercantile.» Un rendez-vous attendu aussi bien de la part des visiteurs que des producteurs présents. «C’est un moment privilégié où ils peuvent s’enrichir mutuellement autour de ce produit commun et de partage que demeure le vin.»

Cinquante domaines viticoles et neuf distilleries seront présentes dans le cloître de l’abbaye mussipontaine.

Spiritueux made in France

Côté visiteurs, il y a toujours les fidèles amateurs et intéressés «avec de plus en plus de jeunes.» La jeune génération d’amateur, une typologie de clientèle bien présente. «Ce qu’ils recherchent particulièrement, au-delà du breuvage, c’est l’histoire et surtout la notion de sens.» Donner du sens, l’expression est peut-être surutilisée aujourd’hui mais le caviste nancéien l’assure, «dans cette soif continue de nouveautés, cette notion de sens dans l’approche et la conception du vin prend toute son importance.» Les fins limiers, à la recherche de quelques pépites millésimées seront naturellement dans le cloître de l’abbaye mussipontaine à la quête de leur graal. «C’est toujours l’occasion de réaliser de bons investissements pour rehausser la valeur de sa cave dans les années à venir.» 

Côté nouveautés, les visiteurs ne devraient pas être déçus. Trois nouveaux domaines participent pour la première fois aux Rencontres œnologiques : le Domaine Pascal Lambert (Chinon) dans la Loire, Le Domaine Bellegarde (Jurançon) du Sud-Ouest et le Château de Sannes (Luberon) de la Vallée du Rhône (propriété de l’ancien président du Medef national, Pierre Gattaz de 2013-2018 : NDLR). Comme les années passées, les spiritueux sont de plus en plus présents. Trois font leur entrée : Kirk & Sweeney dans la catégorie rhum, les Bretons de chez Armorik et Gien Moray dans la catégorie Whiskies. «Dans ce domaine, l’Hexagone n’a pas à rougir avec aux côtés des Bretons de chez Armorik nos locaux de Rozelieures et leur whisky lorrain seront présents.» Au total, un voyage dans l’ensemble des terroirs de l’Hexagone en un seul lieu (qui dit mieux en termes de bilan carbone ?) mais également pour le caviste une prise de température du comportement des consommateurs à la veille des fêtes de fin d’année. «Il ne faut pas le cacher. L’inflation est bien présente sur les vins. Nous nous efforçons à proposer des vins accessibles.» Toutes les passions ont un prix...


Au total, 36 000 bouteilles alimenteront la 23e édition des Rencontres œnologiques.

L’ovalie s’invite aux Rencontres

Tenir un événement incluant le 28 octobre, date de la finale de la coupe du monde de rugby, il faut oser ! Histoire de faire face à cet engouement général, surtout si le XV tricolore est en finale, les organisateurs des Rencontres œnologiques, ont pris les devants. Un écran de deux mètres quinze sera installé. Les producteurs du Sud-Ouest seront contents comme les autres d’ailleurs !