Filière Bois

Les Défis du Bois 3.0 se préparent

16e édition pour les traditionnels Défis du Bois 3.0, annoncée du 25 mai au 1er juin, sur le campus spinalien de l’ENSTIB (École nationale supérieure des technologies et industries du bois). L’ADN demeure le même : mettre la filière Bois à l’honneur.

L’édition 2021 des Défis du Bois 3.0 est annoncée du 25 mai au 1er juin, sur le campus spinalien de l’ École nationale supérieure des technologies et industries du bois (ENSTIB) d’Épinal.
L’édition 2021 des Défis du Bois 3.0 est annoncée du 25 mai au 1er juin, sur le campus spinalien de l’ École nationale supérieure des technologies et industries du bois (ENSTIB) d’Épinal.

On les appelle les «Défiboiseurs» ! Ils sont étudiants, jeunes architectes, ingénieurs ou Compagnons du Devoir de sexe masculin ou féminin. Leur point commun : le bois et son travail version construction. Du 25 mai au 1er juin, ils seront cinquante répartis en dix équipes à concourir à la 16e édition des Défis du Bois 3.0 annoncée sur le campus de l’ENSTIB à Épinal. Mission : construire une structure pérenne (en bois naturellement), qui pourra être exploitée par un partenaire privé ou public, sur un sujet qui sera dévoilé au grand public le jour de l’inauguration. Les «Défiboiseurs» le connaissent et déjà planchent dessus depuis le début de l’année. «Une équipe pédagogique pluridisciplinaire spécialisée dans le bois les encadre et les accompagne durant la préparation de leurs projets, à raison d’un rendez-vous mensuel. L’équipe sera également présente sur le site durant la semaine de construction», expliquent les organisateurs (l’ENSTIB d’Épinal, l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy, les Compagnons du Devoir et trois universités étrangères : Mons en Belgique, l’université HTW de Sarrebruck en Allemagne et celle du Québec à Chicoutimi au Canada).

Épreuve initiatique

«Depuis le lancement du projet, les étudiants travaillent sur une plateforme collaborative, où ils peuvent déposer leurs travaux et bénéficier d’un suivi automatique.» Du 25 mai au 1er juin, ils auront huit jours et sept nuits pour construire leur projet. Chaque équipe reçoit les mêmes outils et les mêmes matériaux. «C’est une véritable épreuve initiatique. Elle permet une expérience de partage et de créativité, répondant à des contraintes de temps, de matériel et d’inventivité. Pendant cette semaine, les créations prennent vie, tantôt fantaisistes, artistiques, tantôt équilibrées, cohérentes et toujours créatives et d’un haut niveau de technicité. Elles sont le reflet de la personnalité des équipes.» Objectif affiché pour cette édition 2021 : concevoir et fabriquer des structures esthétiques et pratiques, différentes les unes des autres et adaptées aux sites auxquels elles seront destinées qu’ils soient urbains, publics ou privés pour un usage environnemental. «L’intérêt est d’ancrer la manifestation dans les enjeux actuels, numériques et environnementaux, tout en intégrant une dimension professionnelle toujours plus forte.» Du côté des «Défiboiseurs» cela continue de phosphorer. Verdict dans quelques semaines.