Les 2es Journées des métiers

Jean Bétremieux, DGS des antennes territoriales Saint-Omer/Saint-Pol et Flandre-Intérieure de la CCI Grand-Lille, avait conceptualisé en 2012 ces Journées des métiers dont le but est de présenter à deux publics différents des secteurs d’activité qui embauchent. En 2013, comme l’année précédente, ce sont les professions du bâtiment et de l’industrie qui étaient mises en exergue. Le 3 avril, une trentaine d’exposants accueillaient les jeunes de moins de 26 ans à la recherche d’un emploi. Le lendemain, le public se composait de groupes de lycéens.

Les personnalités. Le nouveau sous-préfet, M. Abrard, était ravi de constater que «depuis un mois que je suis à Saint-Omer, j’ai pu voir que pour les dossiers importants, comme celui de l’emploi, les gens travaillent ensemble, sans fausse note, en tirant tous dans le même sens». André Bonnier, président du SMLA, a rappelé les efforts de la CASO vers les entreprises performantes (ex : 400 K€ pour l’agrandissement des brasseries de Saint-Omer qui créent 30 emplois). Pour Jacques Parissaux, patron d’Alphaglass, le rapprochement de l’école et de l’entreprise est une démarche prioritaire. En écho, Mme Pain, proviseur du lycée Blaise-Pascal, a remercié les promoteurs de ces Journées d’intégrer les lycées professionnels du Pays de Saint-Omer à l’organisation générale. Mme Rembotte, conseillère régionale, a quant à elle affirmé que «l’énergie humainene s’use que si l’on ne s’en sert pas». Le mot de la fin est revenu à Mme Sabine de Beaulieu, déléguée générale de Jeunesse et Entreprises, association créée il y a 25 ans par Yvon Gattaz, ancien patron du CNPF : «Il faut des référents dans les entreprises ; pour motiver les jeunes il faut des témoignages exemplaires.»

Bilan des Journées 2013. Cette première journée s’est terminée par la remise des Relais de l’apprentissage. Sept trinômes – organisme formateur, entreprise accueillante et stagiaire performant – ont reçu leur trophée de la main du parrain de la promotion 2013, Pierre Zaplet, dirigeant de l’usine Saméco – Mécalibre. Les nombreux jeunes présents ont pu constater de visu que le bâtiment et  l’industrie offrent des qualifications nobles, valorisantes et mieux payées que d’autres.