Législatives: "C'est moi qui mènerai cette campagne" pour la majorité, affirme Attal
"C'est moi qui mènerai cette campagne" des élections législatives anticipées pour la majorité, a annoncé mardi sur TF1 le Premier ministre, Gabriel Attal, qui avait jugé "soudaine" voire "brutale" la décision du...
"C'est moi qui mènerai cette campagne" des élections législatives anticipées pour la majorité, a annoncé mardi sur TF1 le Premier ministre, Gabriel Attal, qui avait jugé "soudaine" voire "brutale" la décision du président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale.
Gabriel Attal conduira la campagne "en tant que chef de la majorité, Premier ministre, avec l'identité qui est la (sienne), (...) c'est-à-dire toujours écouter les Français, même quand ça ne fait pas toujours plaisir ce qu'on entend".
Il s'agit d'"essayer de prendre des décisions concrètes, régler les problèmes", et ce avec des "priorités": "les grands services publics que sont la santé, l'école, le pouvoir d'achat et l'emploi, l'écologie", a-t-il développé.
Le chef du gouvernement a qualifié de "lourde" la décision du président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale.
Il l'a justifiée par un "risque d'asphyxie, d'impuissance publique qui existait entre le chaos et le désordre de la Nupes menée par La France insoumise, et le chaos et le désordre de l'extrême droite et leur incompétence".
"Si on veut pouvoir trouver des solutions efficaces pour les Français, il faut pouvoir agir et éviter ce risque de blocage", a-t-il fait valoir.
Il a aussi expliqué la dissolution par "la défaite" de son camp aux élections européennes, lors desquelles "les partis d'extrême droite et d'extrême gauche ont totalisé près de 50% des voix".
Mais Gabriel Attal n'a pas voulu commenter les divisions de la droite après l'appel du président des Républicains, Eric Ciotti, à s'allier avec le Rassemblement national pour les législatives.
"Depuis deux jours, on voit des partis qui se parlent à eux-mêmes" et "les questions d'appareil, je ne pense pas que ce soit ce qui préoccupe" les Français, a-t-il affirmé.
"C'est l'affaire des partis de la majorité qui se réunissent ce soir" de dire s'ils appellent les députés de droite opposés à M. Ciotti à rejoindre le camp présidentiel, a-t-il complété.
"Moi, je parle aux Français et je parle des Français. Vous avez des partis politiques et c'est leur rôle qui sont là pour pour ça. Moi je suis là pour m'adresser aux Français", a encore dit le Premier ministre.
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