L’École supérieure de la Banque en ordre de marche
Histoire de faire face à une concurrence accrue aujourd’hui dans le secteur de la formation, notamment dans le domaine de l’alternance, le Centre de formation de la profession bancaire et le réseau des quatorze CFA Banques (dont celui de Nancy) viennent de fusionner début juillet pour donner naissance à l’École supérieure de la Banque.
Nom de code : ESBanque pour École supérieure de la banque ! Depuis le 1er juillet le Centre de formation de la profession bancaire (CFPB) et le réseau des quatorze CFA (Centre de formation des apprentis) Banques ne font plus qu’un autour de cette nouvelle entité. Le CFA de Nancy, situé à la Maison de la Finance avenue de la Libération en fait partie. Ce nouvel organisme de formation, au service des établissements bancaires et de leurs collaborateurs, rassemble les forces de chacune des entités d’origine. «Regrouper toutes nos activités dans une entité unique répond à deux enjeux : simplifier notre organisation jusqu’ici complexe pour faire face au développement de la concurrence particulièrement sur l’alternance et se saisir des opportunités nouvellement offertes par la loi Avenir», explique Michel Piano, l’actuel directeur général de l’École supérieure de la Banque qui passera le relais le 1er octobre prochain à Éric Depond (voir encadré) après avoir mené les transformations nécessaires pour aboutir à la naissance de l’ESBanque.
Volet Alternance
«Avec dix délégations régionales, soixante-sept centres de cours en France, une présence dans vingt-cinq pays et 35 000 apprenants par an, l’École supérieure de la Banque reste le centre de la formation de référence de toute la profession bancaire. Pour accentuer notre développement, nous nous appuierons largement sur l’expertise historique du CFPB et sur la puissance régionale de l’expérience de terrain des quatorze CFA Banques.» La nouvelle structure ne devrait pas apporter de changements majeurs au sein des différentes entités qui la composent, «les centres fonctionnent parfaitement, il n’y a pas de changement en vue pour le moment en matière de direction», assure l’ESBanque. La fusion des activités aujourd’hui assurée concerne principalement le volet Alternance. Fer de lance aujourd’hui pour bon nombre de structures de formation. «La Loi Avenir encourage fortement l’alternance, ce qui représente une opportunité pour celles et ceux qui souhaitent apprendre un métier. L’alternance est assurément le moyen le plus efficace pour rendre les jeunes opérationnels, nous en sommes convaincus depuis des années», assure Michel Piano. «En fusionnant toute notre activité Alternance au sein de l’École supérieure de la banque, nous nous adaptons aux nouvelles possibilités que nous offrent la loi tout en nous appuyant sur notre savoir-faire et sur notre ancrage territorial.» Atout affiché : la plateforme Moncompteformation. «Une large offre de formations de l’ESBanque est accessible depuis cette plateforme. C’est un nouvel outil au service du développement des formations pour les établissements bancaires et leurs collaborateurs, dont nous devons nous saisir.» L’ESBanque dispense des formations du BTS Master en passant par la Licence professionnelle et les Bachelors.
Depond à la tête d’ESBanque en octobre
Nom : Depond. Prénom : Éric. Signe particulier : nouveau directeur de l’École supérieure de la Banque à partir du 1er octobre. À 59 ans, ce professionnel de formation comptable et financière complétée par un cycle managérial à l’ESSEC Business School, a développé sa carrière dans différents métiers au sein des banques régionales du groupe BPCE. «Nous devons aujourd’hui être innovants dans nos méthodes pédagogiques et dans les formations que nous proposons. Cette ambition se traduit aussi pleinement dans notre engagement à offrir, au travers de l’apprentissage, les meilleures formations diplômantes à tous les jeunes attirés par les nombreux métiers d’avenir proposés par la profession bancaire. Quel que soit le niveau d’études initial et le diplôme préparé, l’alternance constitue un levier d’attractivité et de fidélisation pour les établissements bancaires et un gage d’employabilité pour nos étudiants», explique le futur nouveau directeur.