Le taïwanais Foxconn visé par des enquêtes en Chine

Le géant taïwanais des technologies Foxconn, l'un des principaux fournisseurs de l'américain Apple, a confirmé dimanche faire l'objet en Chine d'enquêtes et...

Le géant taïwanais des technologies Foxconn visé par des enquêtes en Chine © Sam Yeh
Le géant taïwanais des technologies Foxconn visé par des enquêtes en Chine © Sam Yeh

Le géant taïwanais des technologies Foxconn, l'un des principaux fournisseurs de l'américain Apple, a confirmé dimanche faire l'objet en Chine d'enquêtes et assuré "coopérer" avec les autorités.

Plusieurs filiales du groupe en Chine font l'objet d'un contrôle fiscal, a rapporté dimanche le Global Times, un quotidien étatique chinois.

Les sites concernés sont situés dans la province du Guangdong (sud) et au Jiangsu (est). 

Le journal ajoute que les autorités enquêtent également sur la manière dont Foxconn utilise les terrains de ses filiales dans les provinces du Hunan et du Hubei (centre). 

L'article ne précise pas ce que les autorités cherchent à savoir ni quelle(s) infraction(s) Foxconn a pu commettre.

"Le respect de la législation est un principe de base pour notre groupe dans le monde entier", a commenté Foxconn dans un communiqué

"Nous coopérerons activement avec les [autorités] compétentes pour les opérations concernées", a ajouté l'entreprise sans plus de détails. 

Foxconn est un grand groupe qui assemble des produits électroniques pour de nombreuses marques internationales, dont Apple.

Il est le plus grand employeur du secteur privé en Chine, avec plus d'un million d'employés à travers le pays et dispose d'une trentaine d'usines et d'instituts de recherche.

Ces enquêtes interviennent à deux mois et demi d'une élection présidentielle à Taïwan, un territoire insulaire de 23 millions d'habitants que Pékin considère comme faisant partie de la Chine.

Le fondateur de Foxconn, le milliardaire Terry Gou, a démissionné en septembre de son poste au conseil d'administration pour "préparer" sa candidature.

Des médias locaux estiment que cette décision montre sa détermination à se présenter, tout en épargnant son entreprise.

M. Gou, qui n'exerce plus aucun pouvoir exécutif au sein du groupe depuis 2019, conservait un siège au conseil d'administration.

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