Le secteur de la Tech recrute, mais peine à trouver des candidats

Le 18 octobre dernier, le monde de la Tech était réuni à Euratechnologies pour une soirée dédiée à la carrière et au recrutement. Au total, 22 entreprises sont venues présenter leurs activités devant plus de 260 candidats. Un événement important pour les dirigeants qui peinent à recruter.

C’est 260 candidats et 22 entreprises qui étaient au rendez-vous durant la soirée Tekkit Connect Lille. ©Aletheia Press/L.Saleur
C’est 260 candidats et 22 entreprises qui étaient au rendez-vous durant la soirée Tekkit Connect Lille. ©Aletheia Press/L.Saleur

C’est un événement qui a réuni le monde de la Tech Lilloise. Le 18 octobre dernier, 22 entreprises du développement, de la data, du devOps, des systèmes et réseaux, de la cybersécurité, de la QA et du Product, ont été invitées dans les locaux d’Euratechnologie pour présenter leurs activités devant plus de 260 candidats désireux de trouver le poste de leurs rêves.

« L’idée de cette soirée, c’est vraiment de réunir entrepreneurs et candidats de la Tech Lilloise pour qu’ils puissent se rencontrer dans un cadre plus léger qu’en entretien d’embauche. Notre objectif principal est de créer des synergies et que les entreprises qui cherchent à recruter puisse atteindre le maximum de candidats. » témoigne Astrid Aulbert, organisatrice de la soirée. Les candidats présents étaient aussi bien à la recherche d’un CDI, que d’un CDD ou d’une alternance.

Un recrutement exigeant


Et si cet événement a été organisé, c’est parce que les entreprises du monde de la Tech peinent à recruter. «Dans l’idéal, nous souhaitons embaucher 200 à 300 personnes par an. Nous avons de nombreux postes, mais que très peu de candidats» affirme Guillaume Pus, dirigeant du département solution au sein d’abside, une entreprise de services du numérique. Un sentiment que partage son homologue, Antoine Dewaele, technical leader chez Origami Marketplace : «C’est très tendu de recruter des développeurs. En une heure, je n’ai reçu que 6 ou 7 CV».

Si les entreprises ont tant de mal à trouver des candidats, c’est à cause de l’exigence que les entrepreneurs requièrent sur les différents postes. «Nous recherchons des free-lances avec plus de 4-5 ans d’activités» partage Diane Eggermont, community built, dans la société Malt. «L’alternance est une très bonne chose, mais pour faire évoluer ces jeunes au sein de nos entreprises, il nous faut forcément des profils séniors qui pourront les accompagner» complète César Tonnoir, co-fondateur de Miam.

Communiquer et évoluer pour attirer davantage de candidats

Face à cette pénurie de recrutement, les entreprises n’ont tout de même pas attendu l’événement organisé ce 18 octobre, pour trouver des candidats. Les dirigeants de la Tech tentent de convaincre en rémunérant convenable les collaborateurs, en offrant des conditions de travail agréables et en jouant sur leur image et leur RSE.

«Pour recruter, nous assurons à nos collaborateurs des perspectives d’évolution. En entrant chez nous, ils savent d’avance que des formations leur seront proposées et qu’ils pourront évoluer dans leur carrière. En plus de cela, pour attirer des candidat nous communiquons sur notre entreprise, nous organisons des afterworks et des présentations à l’AFPA…» détaille César Touraine, ingénieur d’affaire chez Consort. Un pari qui s’avère jusqu’aujourd’hui gagnant puisque le taux de turnover dans cette entreprise est de 5,6%.