Le roi de l’hébergement internet recrute en région

Telle une rock star, l’hébergeur internet roubaisien OVH a lancé son «World Tour» le 11 mars dernier au Grand Stade de Lille. Première date d’une «tournée» qui passera par les grandes villes françaises, par l’Europe et les Etats-Unis, l’événement lillois a rassemblé près de 250 personnes venues découvrir les solutions du groupe.

Après Lille, l’OVH World Tour passera par Nantes (8 avril), Lyon le 24 puis Marseille en mai et Toulouse en juin.
Après Lille, l’OVH World Tour passera par Nantes (8 avril), Lyon le 24 puis Marseille en mai et Toulouse en juin.
D.R.

Après Lille, l’OVH World Tour passera par Nantes (8 avril), Lyon le 24, puis Marseille en mai et Toulouse en juin.

Créé en 1999 par Octave Klaba, OVH est devenu en quelques années le leader de l’hébergement internet en France et en Europe. Numéro 3 mondial, OVH est présent dans seize pays et sur trois continents pour un effectif de 700 salariés. Aujourd’hui, le siège roubaisien en compte plus de 350, l’agence de Lille 100, et celle de Gravelines une vingtaine. Si Roubaix a accueilli les premiers data-centres, ils se multiplient aujourd’hui à vitesse grand V : 12 en activité, 4 en construction, notamment au sud de Montréal − d’une capacité de 360 000 serveurs (OVH en héberge aujourd’hui 160 000) − et 2 en prospection. Si l’hébergeur a lancé cette année son «World Tour», c’est pour mieux connaître ses clients et trouver des viviers de recrutements… Dans des métiers en perpétuelle évolution – Alexandre Morel, directeur marketing et communication, avoue même que «les métiers évoluent plus vite que les programmes» ! –, trouver de bons profils n’est pas toujours tâche facile. Ainsi, 150 postes sont à pourvoir en France cette année, dont une centaine en région. Et pour mieux recruter, OVH travaille en amont en nouant des partenariats avec des écoles d’ingénieurs. Dernier en date avec l’ISEN de Brest. En région : Telecom et Centrale Lille, entre autres. «Notre première matière première, ce sont les cerveaux ! Nous avons besoin de compétences IT de pointe», poursuit Alexandre Morel. Fidèle à ses racines familiales, l’entreprise mise sur son indépendance financière, sa première levée de fonds date “seulement” de 2013 : «Les investissements iront en fonction de la courbe de croissance. On réfléchit à une présence en Allemagne», poursuit Alexandre Morel.