Le RN entend "peser" sur le gouvernement, promet Chenu
Le Rassemblement national entend "peser" sur la ligne du gouvernement, a assuré lundi son vice-président Sébastien Chenu, laissant planer la menace d'une censure au moment du vote du budget si...
Le Rassemblement national entend "peser" sur la ligne du gouvernement, a assuré lundi son vice-président Sébastien Chenu, laissant planer la menace d'une censure au moment du vote du budget si l'exécutif n'allait pas dans la direction souhaitée.
"Nous allons peser sur ce gouvernement. Nous allons être exigeants, nous allons les pousser à avoir du résultat sur les thématiques sécurité, immigration, pouvoir d'achat. Et s'ils ne vont pas dans cette direction, nous prendrons nos responsabilités", a déclaré le vice-président du parti Sébastien Chenu sur BFMTV/RMC.
M. Chenu a confirmé que son parti ne censurerait pas "avant d'avoir vu le budget, c'est-à-dire les grandes orientations traduites de façon très concrète".
Mais "il n'y aura jamais rien d'acquis qui pourrait nous empêcher un moment de changer notre position si nous jugeons que ce n'est pas l'intérêt des Français", a-t-il prévenu.
Le RN demandera également à Michel Barnier "d'inclure l'abrogation de la réforme des retraites dans son projet de budget" si la gauche refusait de voter la proposition de loi déposée par le RN qui sera débattue le 31 octobre.
Michel Barnier a promis dimanche soir de "prendre le temps d'améliorer la réforme des retraites" avec les partenaires sociaux, mais "en préservant le cadre financier".
Sur les premières orientations de M. Barnier exprimées sur France 2 dimanche soir, M. Chenu a jugé que "c'était un peu court".
"Il n'y a rien", a renchéri le député RN Jean-Philippe Tanguy sur France inter, pointant "une prise de parole très longue avec très peu d'informations concrètes".
"C’est nous qui déciderons si ce gouvernement a oui ou non un avenir", a-t-il insisté.
L'allié du RN Eric Ciotti a confirmé également que son groupe ne voterait pas de censure dès la déclaration de politique générale le 1er octobre "comme le Nouveau Front populaire qui veut installer un chaos institutionnel dans le pays"
"Je voterai une motion de censure s'il y a des impôts qui frappent les Français et les entreprises", a-t-il ajouté sur RTL.
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