Le projet de rénovation du quartier de la gare de Soissons primé au niveau national

Ginette Platrier, vice-présidente en charge des Travaux et de l’urbanisme, a reçu le 6 septembre dernier le prix décerné au projet "Du passé industriel au renouveau du quartier de la gare" présenté par GrandSoissons Agglomération au concours ouvert par l’association Art urbain sur le thème "La régénération urbaine des franges des villes, bourgs et villages". Ce fut l‘occasion pour l’élue soissonnaise d’exposer cette opération d’envergure qui a démarré avec « la reconquête » de la friche BSL, ancienne entreprise de chaudronnerie. Les bâtiments ont été réhabilités dans « l’esprit industriel » pour conserver « l’identité du site » reconverti en Village des PME.

Deux autres friches sont concernées par le projet, celles de SERIC destinée à accueillir la base du SITU et de la RTA, dont l’implantation est prévue à proximité de la gare routière et celle de Baxi-Focast, plus éloignée, pour laquelle les démarches d’acquisition sont en cours et qui, à terme devrait se transformer en salle multifonction. 

« La volonté à l’origine était de rénover ces friches pour éviter d’aller prendre du foncier sur les terres agricoles aux alentours et de faire valoir nos industries », rappelle la vice-présidente, Ginette Platrier. La singularité du projet qui lui a valu d’être distingué par la mention "Qualité architecturale" réside dans l’option retenue d’avoir voulu « recycler le patrimoine architectural industriel ».

Quartier connecté au centre-ville

« Le quartier de la gare est une entrée de ville qui concerne la gare SNCF, la route de Reims et la RN2, La finalité du projet est de changer la physionomie du quartier pour une personne qui arrive en train de Paris », explique la vice-présidente en charge du dossier. 

Outre la rénovation des friches industrielles, le projet prévoit également l’implantation de logements dont une partie réservée aux étudiants en lien avec l‘École d’infirmières et le Centre hospitalier tout proche, ainsi que d’un hôtel de type "tête de pont". « La rénovation de ce quartier situé à 900 mètres du centre-ville prévoit d’améliorer les relations de ce secteur avec le centre-ville », ajoute Ginette Platrier.