Le projet de commune nouvelle de la CASO fait son chemin...

La CASO a voté pour le soutien du projet d'une maison verrière.
La CASO a voté pour le soutien du projet d'une maison verrière.

CAPresse
La CASO a voté pour le soutien du projet d’une maison verrière.

CAPresse

François Decoster se défend : le calendrier pour la création d'une commune nouvelle est fixé par le législateur.

Et à grands pas. Un peu trop grands, si l’on en croit le conseiller communautaire Bruno Magnier, ancien maire de Saint-Omer, qui accuse des délais trop courts, dignes d’une “République bananière“. Réponse du président de la CASO, François Decoster : “C’est le législateur qui impose ces délais.” Le maire de Saint-Omer a proposé lors du conseil communautaire d’écrire une lettre au Premier ministre Manuel Valls afin d’obtenir un délai d’un an avant une décision définitive. En attendant, le prolongement du projet de constitution d’une commune nouvelle regroupant les 26 communes de la Communauté d’agglomération – et non plus les 8 communes du pôle urbain, comme il était prévu de le faire à l’origine – continue son chemin, malgré les objections de l’opposition, pointant l’hétérogénéité du territoire, une hausse des impôts à venir et un défaut de représentation de certaines communes au sein du conseil municipal de cette éventuelle grande ville. Les conseils municipaux de chacune des communes seront mis à contribution, une unanimité parmi ces communes étant nécessaire afin de créer cette commune nouvelle. Résultat attendu pour le mois de novembre.

Maison du développement économique. Un autre dossier du conseil communautaire concerne la future Maison du développement économique. Pour mener à bien le projet, la CASO a donc mis en place une convention de partenariat avec le SMLA et l’agence de développement économique SOFIE. La Maison du développement économique devrait rassembler un bon nombre d’organismes, mais aussi créer une chaîne de valeurs autour de la création d’entreprise. La CASO a donc investi plus de
75 000 € dans cette nouvelle structure.

Cité verrière. Afin de valoriser le patrimoine industriel de la ville d’Arques – comprendre : la cristallerie –, une cité verrière d’une surface de 5 222 m² devrait voir le jour prochainement. Un projet à 19,5 millions d’euros, dont 3,6 millions d’euros consacrés au magasin. Pour le montage juridique, une société de coopération d’intérêt collectif (SCIC) doit donc être mise en place, idée validée par la communauté d’agglomération de Saint-Omer. La Ville d’Arques fera appel à un plan de financement, avec le concours attendu par la collectivité de partenaires publics et privés. Arc international devrait donc recréer un magasin d’usine en centre-ville. Le projet comprend aussi un “espace d’interprétation” autour de thématiques différentes sur l’histoire du verre à Arques : “Arques, une identité verrière”, “Le verre, histoires et techniques”, “De la verrerie d’Arques à Arc international”… Le projet comprend aussi un atelier du verre et un restaurant. La CASO participera donc à hauteur de 50% de la dépense résiduelle nette et assurera le financement d’une mission d’assistance juridique afin de mener à bien le montage de SCIC : 15 800 €.