Le petit cabinet de curiosités : un exemple de mécénat d’entreprise

Le 10 avril 2013, Laurent Roubin, président du directoire de la Caisse d’épargne de Picardie et Sabine Cazenave, directrice et conservateur en chef des Musées d’Amiens Métropole présentaient au siège de la Caisse d’épargne de Picardie, le projet né de la collaboration étroite de leurs deux établissements : le petit cabinet de curiosités.

La Caisse d’épargne de Picardie consacre chaque année 1,5 millions d’euros à des projets touchant notamment à l’économie sociale et solidaire.
La Caisse d’épargne de Picardie consacre chaque année 1,5 millions d’euros à des projets touchant notamment à l’économie sociale et solidaire.

 

Un petit cabinet de curiosités modulable et facilement transportable.

Un petit cabinet de curiosités modulable et facilement transportable.

Mécène depuis 2009 des Musées d’Amiens Métropole, la Caisse d’épargne de Picardie a accompagné pendant trois ans ce projet original et unique en France. L’idée ? Développer un projet permettant d’amener au prés d’un public se trouvant là où le Musée n’est pas présent, certaines de ses pièces de collections. « Le projet a pris naissance à partir de l’idée des malles de voyage, pour ensuite se construire sur le principe des cabinets de curiosités, à une différence prés : celui-ci est mobile, déclare Sabine Cazenave, conservateur en chef et directrice des Musées d’Amiens Métropole. La sécurité et le climat furent les deux problématiques sur lesquelles nous avons porté énormément notre attention pour le développement du prototype. Nous sommes actuellement en phase d’expérimentation. Si tous se passe bien, quatre cabinets de curiosités devraient être mis en circulation, ce qui permettra de faire tourner les collections du Musée ».

Un bijou de technologie
Conçu par l’agence d’architectes et d’urbanistes, l’atelier 9.81, ce prototype, unique en France est le résultat de 3 ans de travail. Il est est à la fois un dispositif de transport, d’exposition et de conservation. Ces quatre vitrines ont été pensées modulables et adaptables en fonction des collections qui y prendront place. Le prototype par cet ingéniosité, permet ainsi de s’adapter à la configuration du lieu dans lequel il prend place. En terme de sécurité, il est à la pointe de la technologie. En effet, il est étanche (doté d’un système permettant de conserver un certain niveau d’hydrométrie), sécurisé (système antiéffraction) et traqué par GPS. Lors de ses déplacements, le petit cabinet de curiosités et les collections qu’il abrite, pourront être ainsi surveillés à distance depuis le Musée. Exposer pendant quelques jours dans les locaux du siège de la Caisse d’épargne de Picardie à Amiens, il a depuis le 2 mai 2013, pris place dans un collège de Ham, où les élèves ont d’ores et déjà eu le plaisir de contempler une partie de la section archéologie du Musée.

La Caisse d’épargne de Picardie consacre chaque année 1,5 millions d’euros à des projets touchant notamment à l’économie sociale et solidaire.

La Caisse d’épargne de Picardie consacre chaque année 1,5 millions d’euros à des projets touchant notamment à l’économie sociale et solidaire.

Mécénat et solidarité
« Présenter ce projet aujourd’hui est un véritable plaisir pour la Caisse d’épargne de Picardie, indique Claire Delsart, chargée de communication à la Caisse d’épargne de Picardie. Il est le résultat de trois ans d’un véritable par-tenariat mené entre la Caisse d’épargne de Picardie et les Musées d’Amiens Métropole. Il s’agit d’un projet sur lequel nous avons non seulement travailler longuement mais qui correspond aux valeurs de notre entreprise». Le soutien apporté à ce projet s’inscrit en effet dans le cadre de la politique de solidarité de la Caisse d’épargne de Picardie, qui consacre chaque année 1,5 millions d’euros à des projets touchant notamment à l’économie sociale et solidaire. Outre sa participation dans le développement de ce prototype qui devrait très bientôt se développer, elle fait partie des cercles de mécènes de la Maison de la culture d’Amiens, de la faïencerie de Creil, du Théâtre impérial de Compiègne et du Domaine de Chantilly depuis février 2013.