Le parti Renaissance sera "en soutien" du gouvernement, mais "a aussi sa liberté", dit Borne
Renaissance sera en "soutien" du gouvernement Barnier mais "a aussi sa liberté", a déclaré lundi l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne, pour l'instant seule candidate déclarée pour...
Renaissance sera en "soutien" du gouvernement Barnier mais "a aussi sa liberté", a déclaré lundi l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne, pour l'instant seule candidate déclarée pour prendre la tête du parti présidentiel.
Il sera "en soutien car nous avons besoin que ce gouvernement réussisse", a déclaré sur RMC-BFMTV la députée du Calvados, à la veille de la déclaration de politique générale de Michel Barnier.
"Il y a des marqueurs auxquels il tient (le parti, ndlr), notamment la création d'activité, l'encouragement du travail, la transition écologique, et sur ces sujets-là, on sera vigilant", a-t-elle ajouté.
Elisabeth Borne s'est déclarée cet été candidate pour prendre la tête du parti Renaissance qui doit tenir un congrès avant la fin novembre pour élire sa nouvelle direction. Mais elle pourrait trouver sur sa route le chef du groupe parlementaire Gabriel Attal.
Face à une Assemblée nationale très polarisée, "sans doute il faudra peu légiférer" et "bâtir des compromis (...) avec une priorité: pouvoir adopter un budget", a-t-elle encore souligné.
Mais elle a dit craindre que son "successeur ne trouve pas de majorité pour voter le budget", sans exclure que M. Barnier soit contraint de recourir à l'article 49-3 pour le faire adopter. L'ancienne locataire de Matignon l'avait elle même dégainé à 23 reprises.
Sur la question des hausses d'impôts, Elisabeth Borne a affirmé qu'il "ne faut pas casser la dynamique économique". Les impôts "ce n'est pas comme ça qu'on va réduire notre déficit, c'est en faisant des économies. Je n'ai pas hésité à porter des réformes là-dessus", a-t-elle relevé, citant notamment les retraites, l'assurance chômage.
Mme Borne n'a toutefois pas fermé le débat sur la question des "niches fiscales" qui peuvent "se regarder". "On peut se rendre compte que les très grandes entreprises ou les personnes très riches finissent par avoir un taux d'imposition plus faible que les classes moyennes, que les PME", a-t-elle noté.
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