Le Moulin de Brimeux et Corne se déploient à Campagne-les-Hesdin

La zone d’activité du Champ-de-Fresnes, à Campagne-les-Hesdin, voit l’arrivée de deux entreprises en pleine évolution. Une minoterie et un atelier dédié aux machines agricoles et forestières sortent de terre.

Le sous-préfet a posé la première pierre de la nouvelle minoterie du Moulin de Brimeux.  © Aletheia Press/Olivier Prud’homme
Le sous-préfet a posé la première pierre de la nouvelle minoterie du Moulin de Brimeux. © Aletheia Press/Olivier Prud’homme

Campagne-les-Hesdin, sur sa zone d’activité du Champ-de-Fresnes d’une superficie de six hectares, voit l’arrivée de deux entreprises. Le 4 novembre, le sous-préfet de l’arrondissement de Montreuil, Frédéric Sampson, entouré de Michel Evrard, maire, Matthieu Demoncheaux président de la communauté de commune des 7 Vallées, et des entrepreneurs, a posé la première pierre de la minoterie du Moulin de Brimeux. «C’est le premier dossier déposé qui a bénéficié du plan de relance à hauteur de 500 000 euros», a commenté Frédéric Sampson.

3 600 m² d’atelier pour Corne

«Ce sera un agrandissement plus que nécessaire. Nous pourrons dorénavant concevoir dans de meilleures conditions, s’est réjoui Gauthier Lecureux, directeur de la société Corne. Chaque année, ce ne sont pas moins de 300 remorques qui sortent des ateliers et cet outil va permettre ainsi un développement de la société.» L’entreprise, dont le siège actuel est déjà basé à Campagne-les-Hesdin, est spécialisée dans le machinisme agricole et forestier et emploie 80 personnes.

Son nouvel atelier de fabrication s’étendra sur 3 600 m². La ligne de production reprendra aussi les anciens bâtiments qui verront une réhabilitation d’ici la fin 2022. Le projet représente un investissement de 3 millions d’euros. A terme, plusieurs personnes devraient être recrutées, mais, actuellement, la pénurie de main-d’œuvre se fait cruellement sentir.

Une minoterie pour Le Moulin de Brimeux

De son côté, Le Moulin de Brimeux construit une nouvelle minoterie. Installée à quelques pas de là, l’entreprise est actuellement sur un site classé, près d’un cours d’eau, qui a vu l’édification d’un moulin, il y a six siècles.

«La zone semble être un lieu idéal car bien desservie et en pleine ruralité. Il nous fallait un endroit facile d’accès pour les camions, avec aussi la possibilité de construire des silos de stockage de farine. Ce futur bâtiment correspond en tout point aux attentes qui nous font cruellement défaut aujourd’hui. Nous exploitons sur un site classé vieux de 600 ans et nous devons nous adapter à l’endroit alors que l’évolution, elle, doit s’adapter au marché et aux techniques modernes», a commenté Maxime Dandre, le directeur.

Avec un bâtiment de 900 m2, représentant 1,2 million d’investissement, les machines vont tourner à plein régime. Un programme d’avenir pour le meunier qui voit ses capacités de stockage augmenter de 30%. Chaque année, 2 500 tonnes de blé sont transformées. Le Moulin de Brimeux emploie six salariés et n’exclut pas d’embaucher à la livraison du bâtiment, en 2023.