Le mobilier urbain d'Oxialive affiche sa neutralité carbone
La société arrageoise Oxialive s’est imposée dans l’affichage numérique outdoor en France. Avec un parc de plus de 200 écrans, elle a pris des engagements forts sur ses émissions de carbone.
Implantée à Arras, boulevard Schuman, Oxialive est spécialisée en communication sur mobilier urbain numérique. L'entreprise s’est engagée dans une démarche de responsabilité sociétale forte, façonnée dès la création de l’entreprise en 2007. «J’ai fait un master à Lille 2 sur du droit environnemental, et dès les débuts d’Oxialive je voulais cet engagement. On a été les premiers en France dans l’affichage numérique outdoor», explique Christophe Pawletta, gérant de Oxialive.
Ainsi, pour ce qui est du matériel, Christophe Pawletta préfère la durabilité, la réparation et le recyclage plutôt que de jeter des écrans numériques qui fonctionnement parfaitement. «Nos écrans fonctionnent comme un téléphone mobile par réseau 4G, avec un système led faible en consommation d’énergie et une qualité plein soleil, détaille le gérant d’Oxialive. Par la technologie led, on est 20 fois moins polluant qu’un affichage traditionnel. Un bilan carbone Scope 3 est venu confirmer notre engagement : nous sommes la première régie à avoir la neutralité carbone en janvier 2022. Notre objectif, maintenant, c’est d’atteindre avant 2030 la réduction de notre empreinte carbone, comme établi par les Accords de Paris.»
Un réseau d’écran national
Outre le bilan carbone, Oxialive est séduite par l'interactivité apportée par le numérique. «On s’inscrit dans une révolution économique digitale. Contrairement à l’affichage traditionnel où on vend une multitude de panneaux qui répète le même message, avec le numérique on peut varier les messages et constamment les changer en fonction de divers paramètres comme la météo, le stock d’un produit… On peut même programmer ces messages comme la demande en mariage d’un de nos clients au niveau de la Grand Place de Lille où on a affiché la demande à 22h comme voulu», assure le directeur d’Oxialive. De plus, l’entreprise a été reconnue par les pouvoirs publics et peut diffuser des alertes à la population, dont les alertes enlèvement. «On a aussi signé avec ATMO pour diffuser les indicateurs de la qualité de l’air», ajoute Christophe Pawletta.
Au total, ce sont plus de 205 écrans qui ont été implantés dans 26 agglomérations de plus de 100 000 habitants, dont Calais, Dunkerque ou Béthune. Au total 30 millions de personnes par semaine sont touchées par les panneaux de l'entreprise arrageoise, qui engrangeait 5 millions d'euros de chiffre d'affaires avant le Covid. «Aujourd’hui je l’estime à 4,4 millions en raison de la crise», poursuit le dirigeant.
Accompagnement clientèle
Une trentaine de salariés répartis en plusieurs pôles d’expertise, assure la vente et l'implantation des écrans, le suivi commercial, le conseil en communication, la création de contenus... Une grande partie des locaux de l’entreprise est consacrée au studio de création avec des motions designers qui réalisent des spots publicitaires avec plusieurs techniques (motion design, stop motion, vidéo...). L’entreprise accompagne sa clientèle dans sa communication à l’échelle locale, régionale et nationale, en lui apportant des conseils sur la réalisation de contenus vidéo et le choix de solutions technologiques en ciblant le réseau d’écran numérique le plus pertinent. «Le bilan des campagnes publicitaires, c’est aux clients de le faire», ajoute Christophe Pawletta, qui s'enorgueillit d'une clientèle variée. «Cela va de la grande distribution comme Auchan, des associations ou des collectivités jusqu’à des particuliers... qui peuvent faire leur demande en mariage.»