Le ministre du Budget ouvert au débat sur la suppression d'un deuxième jour férié

Le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a semblé ouvert, mardi, à une discussion parlementaire sur la suppression d'un deuxième jour férié, jugeant, de manière générale, que travailler davantage pour participer à l'effort...

Le ministre du Budget Laurent Saint-Martin à l'Assemblée nationale à Paris le 28 octobre 2024 © GEOFFROY VAN DER HASSELT
Le ministre du Budget Laurent Saint-Martin à l'Assemblée nationale à Paris le 28 octobre 2024 © GEOFFROY VAN DER HASSELT

Le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a semblé ouvert, mardi, à une discussion parlementaire sur la suppression d'un deuxième jour férié, jugeant, de manière générale, que travailler davantage pour participer à l'effort de redressement allait "dans le bon sens".

Alors que des parlementaires souhaitent la suppression d'un deuxième jour férié, outre le lundi de Pentecôte transformé en jour de solidarité travaillé, M. Saint-Martin a répondu sur TF1 : "cela fait partie des débats qu'on aura au Parlement".

"Je pense que tout ce qui permet à notre pays de montrer qu'on peut travailler davantage pour participer à l'effort de redressement va dans le bon sens", a-t-il avancé.

Il n'a cependant pas voulu désigner un jour particulier du calendrier : "Il faut laisser de la souplesse pour que ça marche".

Sur LCI dimanche, le ministre de l'Economie et des Finances Antoine Armand avait lui aussi jugé "la proposition très intéressante, à regarder de près".

M. Saint-Martin a par ailleurs qualifié de "mesure de bon sens, d'équité", l'alignement prévu des indemnisations de congés maladie des agents du public sur ceux du privé, qui met en colère les syndicats de la Fonction publique. "On ne comprend pas pourquoi il y a encore des différences entre le secteur public et le secteur privé", a-t-il estimé.

Il a confirmé l'intention du gouvernement de laisser les débats budgétaires aller à leur terme à l'Assemblée, tout en rappelant que, si le Parlement "dispose d'autant d'amendements qu'il le veut", le texte devra être transmis au Sénat au bout du délai constitutionnel de 40 jours.

Le ministre a laissé entendre que le gouvernement avait bien l'intention de réintroduire ultérieurement la hausse de la taxe sur l'électricité et le malus automobile supprimés lors des débats à l'Assemblée. 

Sur la baisse envisagée des aides à l'achat d'un véhicule électrique, qui devrait être introduite par amendement gouvernemental la semaine prochaine, M. Saint-Martin a justifié : "Si le rôle de l'Etat c'est de toujours dire +je branche de la subvention et je ne sais pas la retirer quand le mécanisme a fait ses preuves+ ce n'est pas de la bonne gestion".

36L36GK