Le maire de Milly-sur-Thérain fier de son pôle médical
Le nouveau pôle médical vient d’être inauguré en grandes pompes. Il ne fait qu’accroitre l’attractivité de cette commune bucolique aux portes de Beauvais qui gagne sans cesse des habitants. Entretien avec son maire, Christophe de L’Hamaide.

Quelle est l'identité de votre commune ?
Christophe de L’Hamaide: Milly-sur-Therain fait partie du canton de Beauvais nord. C’est un pôle de proximité de l’agglomération du Beauvaisis. La commune doit son nom à la rivière Le Thérain, qui la traverse dans le bas. La commune est dynamique. Elle compte de nombreux commerces qui fonctionnent bien : boulangerie, bistrot, restaurant, pharmacie, coiffeur, auto-école, esthéticienne, fleuriste… ainsi que des artisans et plusieurs entreprises, dont la brasserie et cidrerie BCM qui emploie une vingtaine de personnes… Nous avons aussi un regroupement pédagogique intercommunal avec Bonnières qui compte une dizaine de classes de maternelles et primaires. Un cabinet vétérinaire a ouvert il y a un mois. Le vendredi matin, une dizaine d’exposants sont présents sur le marché qui se déroule devant la mairie.
Comment se porte la démographie ?
Nous sommes un commune d’environ 1 950 habitants. Depuis 2015, nous sommes en croissance suite à la création du lotissement dit Les coteaux. Deux tranches sont achevées. Dès que j’aurai trouvé un aménageur, nous entamerons la dernière tranche qui devrait porter sur une quarantaine de maisons.
Quel est l'enjeu du nouveau pôle médical ?
Depuis sept/huit ans, nous n’avions plus de médecin. Les gens devaient se déplacer jusqu’à Troissereux, Saint-Omer-en-Chausée, Beauvais… Il a été aménagé dans une maison paroissiale, inoccupée depuis dix ans et situé près des étangs dans la verdure. Nous avons aménagé quatre cabinets à l'intérieur. La médecin est une jeune femme native de Beauvais mais qui a grandi dans la commune et voulait s’installer seule. Elle ne peut déjà plus prendre de nouveaux patients. Trois infirmières sont venues la rejoindre ainsi qu’un kinésithérapeute, tous les quatre étaient en exercice à Milly, et une orthoptiste, dont c’est la aussi la première installation.
Quel a été le coût pour la commune ?
L’opération s’est montée à 298 000 euros et il nous reste à charge 20%. Nous sommes très contents de sa réussite de ce projet porté durant deux ans et demi. Nous avons été beaucoup aidé par l’État, l’agglomération du Beauvais et le département. Nous avons vécu une inauguration d’enfer. Toutes les personnalités politiques qui comptent étaient là ! En cas de besoin, nous pourrons agrandir. Des entreprises locales sont intervenues sur le chantier. BK2M, qui se trouve dans la commune, a assuré la mise en peinture, Marisol de Saint-Omer-en-Chaussée a réalisé les menuiseries intérieures, cloisons et faux plafonds, Macadam 60 à Beauvais s’est occupée de la VRD, PIC MATIC de Saint-Léger-en Bray s’est chargée de l’alarme intrusion et incendie, Celemard Vignard à Auchy-la-Montagne a travaillé sur plomberie et le chauffage…
Avez vous d’autres projets ?
Nous comptons une dizaine de ponts sur Le Thérain. Dans le cadre du plan national Ponts, un audit a été réalisé. J’ai du en fermer deux fin 2023. Ils sont toujours accessibles pour les cyclistes et les piétons. Au hameau Des Forges, les gens doivent faire un détour pour accéder à Milly. Les travaux sont évalués à 400 000 euros. Ils ne commenceront qu’en juillet/aout. Avec les lois sur la biodiversité, on ne peut pas faire comme on veut. On doit notamment faire attention à la période de reproduction des truites qui se déroule en hiver.