Le livret d’épargne TRI fête son premier anniversaire
Chose promise, chose due : pour l’anniversaire du livret d’épargne “Troisième Révolution industrielle”, la CCI de région et le Crédit coopératif ont tiré un bilan devant un parterre d’épargnants et de bénéficiaires, fin mars. L’occasion de faire le point “en toute transparence” sur ce produit d’épargne pas tout à fait comme les autres, puisque son encours permet de financer des structures régionales dont les projets s’inscrivent dans les objectifs de la TRI. En tout, pendant cette première année d’existence, 24 entreprises, coopératives ou associations ont pu bénéficier d’un prêt grâce aux dépôts enregistrés sur les quelque 1 300 livrets ouverts depuis janvier 2015. “Les objectifs sont partiellement atteints, reconnaît sans ambages Philippe Vasseur, le président de la CCI, à l’origine du projet. On visait 10 millions d’euros de dépôts la première année, on est audelà aujourd’hui, à 11,5 millions. Là où on est insatisfait, c’est sur le nombre de livrets ouverts, insuffisants à nos yeux. On est à 1 300, on espérait davantage. Mais
nous comptons atteindre le double pour l’an prochain, et les 20 millions d’encours.” “Cet anniversaire est le moment de faire un point d’étape, estime pour sa part Jean-Louis Bancel, le président du Crédit coopératif Nord de France, l’autre créateur du livret. Notre produit est un placement sécurisé, qui redonne le pouvoir de décider à ceux qui ouvrent un livret. Il marche bien sur ses deux jambes – la collecte et le financement – et il est avantageux.” Plafonné à 100 000 € de dépôt, le livret TRI garantit un taux d’intérêt de 1,5% sur les premiers 1 500 € déposés, et à 0,55% ensuite. Les dépôts ont pour l’instant permis de générer 4,4 M€ de prêts, soit jusqu’à 75% de l’encours collecté. “Il est maintenant temps de passer la seconde, martèle JeanLouis Bancel. Les épargnants doivent continuer à ouvrir des livrets, et les porteurs de projets, à s’adresser à nous pour obtenir un financement. Il y a encore quantité de domaines où il y a beaucoup à faire.” Avis aux porteurs de projets dans le domaine du développement durable !
Jeanne MAGNIEN