Construction et Immobilier

Le changement, c’est maintenant ?

La Pierre entrepreneuriale est en pleine mutation aussi bien dans l’acte même de construire que dans la définition de l’usage des murs érigés. L’adaptation se veut continue pour les professionnels du secteur dans un climat conjoncturel et réglementaire jugé de plus en plus contraignant. Pas facile !

(DR).
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Construire autrement pour répondre aux enjeux environnementaux et climatiques et définir l’usage des bureaux et autres locaux d’activités différemment pour satisfaire les réels besoins des entreprises et les nouvelles attentes sociétales de leurs collaborateurs ! L’univers de la Pierre entrepreneuriale est aujourd’hui confronté à cette nouvelle donne.

Une évolution déjà engagée depuis quelques années mais qui peine, conjoncture générale oblige, à réellement décoller. Les réglementations en vigueur, notamment dans l’univers du bâtiment, avec la loi Agec (Anti-gaspillage pour une économie circulaire) pour une gestion écologique des chantiers ou encore la fameuse Réglementation européenne 2020, nouvelle réglementation énergétique et environnementale de l’ensemble de la construction neuve, avec son pendant national, la REP Bâtiment (obligatoire depuis mai 2023), imposent, en principe, la mise en œuvre de solutions jugées efficientes et salvatrices.

Bon nombre de professionnels du secteur l’affirment ! «les évolutions réglementaires, certes vertueuses, ont été trop rapides et elles sont complexes à mettre en œuvre.» Tout comme la volonté de booster l’utilisation de matériaux de réemploi. Aujourd’hui, les estimations sur le recours du réemploi dans la construction sont aujourd’hui estimé à 1 % du gisement des déchets du bâtiment sur les quelque 46 millions de tonnes que produit la filière. Peut mieux faire ! À ce dilemme constructif s’ajoute l’usage réel des biens immobiliers entrepreneuriaux mis sur le marché.

La course frénétique au m² des années fastes où les taux étaient bas semble aujourd’hui appartenir au passé. Les crises des dettes souveraines sont depuis passées par là. Il n’en demeure pas moins qu’encore aujourd’hui bon nombre de commercialisateurs s’enorgueillissent encore des surfaces placées.

Aujourd’hui, dans les faits, ils commercialisent des postes et non plus des m². Il y a aujourd’hui une recherche d’une meilleure optimisation des locaux par rapport à l’organisation du travail. L’hybridation du travail, le développement du flex office, l’explosion des espaces de coworking (d’une façon quasi frénétique) sont des signes avant-coureurs d’une mutation générale. Les tendances d’hier commencent à devenir la norme…