Quelle mobilité et par extension quelles infrastructures demain ? La crise actuelle entraîne plusieurs pistes de réflexion. Le CESER (Conseil économique, social et environnemental régional) Grand Est vient d’adopter un avis à l’occasion de sa dernière séance plénière (en webinaire) du 23 novembre.
Faut-il toujours plus de mobilité ? La question est posée par le CESER Grand Est. «La crise sanitaire de la Covid-19 remet brutalement en cause la place des mobilités dans l’organisation de notre société. Personne ne sait encore si ce contexte inédit aura des conséquences durables sur les formes d’organisation des transports», s’interroge l’institution consultative. «C’est un paramètre supplémentaire dans un cadre global évolutif à la fois empreint de fortes incertitudes et de riches potentialités.» Le tout avec une volonté de voir se mettre en œuvre le concept de mobilité inclusive. «Avec un écosystème de transports performant, sécuritaire, connecté et sobre en carbone, contribuant à sa prospérité et répondant aux besoins des citoyens et de l’ensemble des entreprises, le Grand Est pourrait devenir le leader français de la mobilité durable et inclusive du XXIe siècle.» Pour y parvenir, le CESER Grand Est vient d’établir huit ambitions et une trentaine de préconisations.