Le Café citoyen d’Auger-Saint-Vincent labellisé Fabriques de territoires
Après son inauguration à l’été 2021, le Café citoyen de la commune isarienne d’Auger-Saint-Vincent a été labellisé Fabriques de Territoires. Une récompense qui vient saluer l’implication de toute une commune.
Le Café citoyen d’Auger-Saint-Vincent, installé dans une bâtisse datant du Moyen Âge, est aujourd’hui le cœur battant de la commune. « Cela faisait 28 ans qu’Auger-Saint-Vincent n’avait plus de café… On voulait recréer un endroit où l’on peut se retrouver et créer du lien social », souligne Fabrice Dalongeville, maire de la commune depuis 2001.
C’est en 2020 que la commune pose la première brique de son Café citoyen, inauguré un an plus tard. Conçu, dès l’origine, comme un véritable tiers-lieu, il comprend une épicerie ainsi qu’un espace aménageable pour recevoir des food truck ou organiser des évènements tels que des spectacles et des concerts. En décembre dernier, le Café citoyen a franchi une nouvelle étape, en recevant le label Fabrique de territoires.
« Un gage de reconnaissance »
« Recevoir ce label est un gage de reconnaissance », relève le maire d’Auger-Saint-Vincent. Mais c’est également un soutien financier conséquent grâce à une enveloppe de 50 000 euros attribuée aux lauréats. « Grâce à cela, nous allons pouvoir aborder nos phases de développement plus sereinement », poursuit Fabrice Dalongeville, qui aimerait investir dans des équipements et dans la programmation de spectacles.
Avec cet espace de rencontres, l’élu entend dynamiser sa commune. « Ce tiers-lieu fait partie du projet pour la ville, que j’ai démarré il y a sept ans, axé sur son aménagement et le renforcement de sa vitalité », explique-t-il. C’est ainsi une association de bénévoles qui gère le lieu. Et « pour édifier ce café, une grande partie des habitants se sont mobilisés bénévolement »,, rebondit Fabrice Dalongeville qui organise régulièrement des « journées citoyennes ». Peinture, plomberie, maçonnerie… ont ainsi été assurées par les Augerois. « Le Café citoyen est un projet communal avec une implication citoyenne », résume le maire.
Attractivité
La création du Café citoyen et d’un gîte de plus de 100 m2 dans l’ancien presbytère représentent un budget de 480 000 euros, soutenu à hauteur de 67% par l’État, le département, la Région et la Communauté de communes.
Un investissement que le maire ne regrette pas au vu de la fréquentation du lieu et de son rayonnement. Deux tiers des usagers sont extérieurs à la commune, originaires du bassin de Crépy-en-Valois. Mais pour Fabrice Dalongeville il n’y pas de mystères : « si la ville est vivante et inscrite dans la transition écologique, elle sera attractive. »