Le Bistrot 24 de Gamaches a déjà ses fidèles

Ouvert depuis novembre, le restaurant connait une très belle fréquentation. Il remplace L’Auberge du Double six fermée et à vendre depuis de longs mois. Une trentaine de couverts est enregistrée à chaque service.

Elodie Gonfreville et sa fille Angèle. © Isabelle Boidanghein
Elodie Gonfreville et sa fille Angèle. © Isabelle Boidanghein

«En décembre avec les repas de fin d’année, c’était la folie. Le midi, nous faisions environ 70 clients. Nous avons du en refuser jusque 40 parfois. On ne pensait pas que nous aurions autant travaillé. Nous avons un autre restaurant au Tréport. La période y est plus calme». Elodie Gonfreville n’en revient toujours pas. La clientèle est visiblement ravie de retrouver le restaurant emblématique de Gamaches, fermé durant dix sept mois, même s’il a changé de nom : «Mon mari Dominique, qui est cuisinier, ne voulait pas le garder, poursuit-elle. Nous avons opté pour Le Bistrot 24 car nous sommes situés au 24 bis Maréchal-Leclerc. Cela faisait un moment que le propriétaire cherchait à céder et en trouvait pas d’acheteur».

Le couple qui vit dans la commune depuis un an a découvert l’établissement simplement en se promenant. Il y a vu une bonne opportunité dans un bassin d’emploi important. Côté décoration, rien n’a changé. Les imposants soubassements en bois vert foncé ont été conservés de même que les murs blancs. Des dessins de flacons de parfums ou de robe noire rappellent que la vallée de la Bresle, où se trouve Gamaches, est le fleuron mondial du flaconnage de luxe.

Une cinquantaine de personnes peut prendre place en salle et, aux beaux jours, une vingtaine profitera de la terrasse. Pour le moment, des travaux de voirie et de trottoir sont notamment menés autour de l'établissement par la commune : «Cela ne gène pas les clients pour venir jusqu’à nous», se félicite Elodie Gonfreville.

S’adapter à une clientèle spécifique

Commerciaux, chefs d’entreprises figurent parmi les clients : «Ils apprécient la formule express composée d’un plat, d’une boisson et d’un café gourmand, glisse Elodie Gonfreville, sous le regard de sa fille Angèle, qui va prendre la relève se ses parents à la tête du Bistrot 24. Nous avons un autre menu qui comprend une entrée, un plat et un dessert. C’est important pour nous de nous adapter aux besoins des clients».

Le restaurant est rouvert depuis novembre. © Isabelle Boidanghein

De même, Le Bistrot 24 est ouvert du lundi au samedi midi et seulement le vendredi et le samedi soir, ce qui permet d’attirer du personnel. Deux cuisiniers et un apprenti s’affairent dans les cuisines. En salle, deux serveuses et une apprentie servent les clients. Côté assiette, l’établissement propose une cuisine traditionnelle : blanquette de veau, ficelle picarde, escalope normande, côte de boeuf maturée de 500 grammes, boeuf bourguignon…

Les gérants s’approvisionnent notamment chez le boucher et le boulanger voisins ainsi que chez le primeur de la commune : «Nous avons reçu un très accueil de la part de la mairie et des autres commerçants à notre installation. Quant aux clients, ils sont conviviaux. On sympathise vite», conclut tout sourire Elodie Gonfreville.