L’ACAL plus forte unie
Au 1er janvier prochain, l’entité Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine s’installera dans le quotidien de tout un chacun. De cette union davantage de raison que de passion, l’Est de la France semblerait en tout cas pouvoir tirer profit quant à son réseau de petites entreprises du bâtiment.
Un focus sur les dernières statistiques des actuelles 22 régions métropolitaines permet d’esquisser le nouveau visage de la France à 13 régions à venir. Seules, Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne boxent clairement en 2ème division. Mariées, elles gagneraient au change. En adjoignant plusieurs critères, les données incitent à un relatif optimisme.
Le paradoxe de l’artisanat local
L’ACAL recenserait actuellement 27 588 entreprises de moins de 20 salariés : la 6ème place nationale, certes loin de l’Île-de-France (68 055) et de Rhône-Alpes-Auvergne (52 051) mais devançant la Bretagne ou le Nord-Pas-de-Calais- Picardie. En termes de salariat, elle grouperait 54 200 collaborateurs avec une identique 6ème position hexagonale. Avec quelque 5 526 000 d’euros dégagés, l’ACAL ferait partie du peloton de tête. Seules feraient mieux Île-de-France, Rhône-Alpes-Auvergne, PACA, Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, Poitou-Charentes-Aquitaine-Limousin. On relève un paradoxe. En ACAL, le chiffres d’affaires des petites entreprises du bâtiment ne représenterait que 52 % de la totalité du bâtiment soit la 12ème performance hexagonale sur 13, loin de la Corse (73 %) ou de Bourgogne-Franche-Comté (66 %). Le BTP local sous la bannière commune alsacienne, lorraine, champenoise et ardennaise optimisera probablement sa visibilité. Quant à le lester de ses lourdeurs administratives et multiples taxations, il reste ici un long et rude chemin à arpenter.