La synergie courtiers - banques
Dans la crise sanitaire de la Covid-19 impactant directement l’économie, le secteur du crédit s’affirme comme un indicateur clé sur l’état de la consommation hexagonale. Pionnier du regroupement de crédits en France, Partners Finances, en développant ses propres outils numériques et en favorisant la dématérialisation, mise sur la stratégie full digital.
«La mise en télétravail des équipes a été simple et rapide : 90 % de nos effectifs ont pu continuer à travailler. Les seules personnes pénalisées chez Partners Finances ont malheureusement été les commerciaux terrains. Cependant, nous avons renforcé l’équipe d’accompagnement de nos apporteurs d’affaires grâce à notre présence digitale et à notre plateforme inédite», explique Sylvain Mehareche, directeur général de Partners Finances. Le confinement et les mois lui succédant ont montré la réactivité de la structure et son adaptabilité dans cette tempête et son lot d’incertitudes socio-économiques. Un regroupement de crédits consiste à regrouper un ensemble de prêts en un unique crédit. Conséquences directes : simplification du budget, meilleur taux d’emprunt et allégement des mensualités pour recouvrer une stabilité financière. Le marché français est partagé entre trois acteurs : les banques généralistes, les établissements financiers et les intermédiaires en opération bancaire (IOB). Depuis 1996, année de sa création à Nancy par Benoît Michaux, Partners Finances est devenu le numéro 1 des intermédiaires en regroupement de crédits en France, s’appuyant sur deux piliers : l’expertise et l’innovation. Aujourd’hui, l’entité c’est en données : 45,5 millions d’euros de chiffres d’affaires, plus de 430 collaborateurs, plus de 4 millions de familles soutenues, 16 agences en France, 4 centres sans garantie à Nancy et Lille, 1 réseau commercial, des implantations au Portugal, en Belgique et en Allemagne.
La stratégie full digital
On le décèle aisément, l’entreprise était armée pour résister à la crise, se présentant comme tant un acteur du rebond dans son domaine. Comme dans de nombreux secteurs, l’annonce du confinement a provoqué un sentiment de doute et une indispensable réévaluation du risque. Afin de parer à cette situation inédite, une réunion d’ampleur s’est organisée entre organismes bancaires et intermédiaires dès le début de la crise. Ses objectifs étaient de maintenir l’activité et les emplois, encourager la consommation, ne pas pénaliser les particuliers, entretenir la relation entre IOBSP et banques. À l’issue des échanges, il a été conjointement décidé de partager les risques et d’évaluer sur mesure chaque dossier, afin de ne pas exclure ses secteurs économiques entiers. En somme, déployer une solution adaptée globale. Atout décisif de Partners Finances dans cette réponse à la crise : sa stratégie full digital. Pour les outils ou pour le marketing, elle montre toute sa pertinence durant cette pandémie mondiale, aux répercutions encore imprécises. Même pendant la période de confinement, Partners Finances a poursuivi ses investissements dans ses campagnes marketing : «Nous étions les seuls à le faire. Clairement, nous sommes confortés dans nos choix et nos investissements digitaux faits au fil du temps», conclut Sylvain Mehareche. Partners Finances fait partie des groupes Mentor et Spartfin. Les demandes de regroupements de crédits sont en constante augmentation. Depuis 2012, elles ont connu une courbe exponentielle de + 80 %. Ces dernières années, de nombreuses lois ont vu le jour afin de protéger le consommateur dans la souscription de crédits. Ainsi, l’activité des intermédiaires en opérations de banque est devenue très réglementée. L’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) se charge de la surveillance globale de l’activité des banques, des assurances et des intermédiaires de crédit. Le Code monétaire et financier établit l’aspect réglementaire et l’accès à la profession, notamment avec l’inscription obligatoire au registre unique d’immatriculation de l’ORIAS. Ces organismes de contrôle garantissent ainsi un strict encadrement de la profession.
En chiffres…
La production globale du marché du regroupement de crédits est estimée à 17 milliards d’euros. La part des intermédiaires est de 18,8 % soit 3,2 milliards d’euros. Fin 2018, le groupe Partners Finances représentait environ 20 % de part de marché des IOB, soit un volume de production de quelque 640 millions d’euros.