La Savonnière du Moulin au salon de l’agriculture

«C’est la vitrine de la France, de notre savoir-faire», confie celle qui est devenue artisan, producteur, fabricant de cosmétiques au lait d’ânesse bio (mais aussi de miel bio utilisé dans sa gamme de soins). Au début de son activité, cette passionnée a commencé par la fabrication de savons en privilégiant la qualité et en intégrant son produit phare avec un pourcentage élevé (jusqu’à 50 % de lait d’ânesse et 70 % pour certains sérums du visage). Son ambition était de se démarquer. 

Elle est d’ailleurs la seule en France à atteindre de tels sommets. Son choix a un coût, mais elle ne le regrette pas et milite pour «une éthique vis-à-vis de ses animaux et de ses clients.» Elle a développé au fil du temps une gamme complète de produits bio pour bébés (qui aura mis cinq ans à être conçue, compte tenu des réglementations), pour femmes et pour hommes. Si son laboratoire et sa boutique sont aménagés à Saint-Germain-sur Meuse, près de Void-Vacon, où son troupeau de 20 ânes vit, l’essentiel des ventes se fait désormais grâce à son site Internet où sa production s’exporte. 

Passionnée, Laurence Giacomazzi travaille avec son fils qui reprendra l’entreprise quand elle partira en retraite, certainement dans deux ans. En attendant, le rendez-vous est pris du 24 février au 3 mars prochain, à Paris, pour partir à la rencontre des consommateurs et futurs clients. Puis, les salons et foires s’enchaineront entre Lyon, Strasbourg et Metz…

A.M