L'ISNA, à Metz, passerelle d'excellence vers le métier de prothésiste dentaire

Jamais les Français n’ont autant eu recours aux prothèses en tous genres : couronnes, implants, bridges, appareils dentaires et d’orthodontie… Treize millions d’unités sont produites tous les ans en France par quelque 3 500 entreprises et leur quelque 20 000 collaborateurs. Le vieillissement de la population, la démocratisation des chirurgies esthétiques, un meilleur remboursement des soins avec la réforme du 100 % santé expliquent ce dynamisme. C’est incontestable, le métier de prothésiste dentaire, encore méconnu, deviendra de plus en plus indispensable dans les années à venir.

Un métier attractif

Pourtant, la filière a bien du mal à recruter et recherche des profils de plus en plus tournés vers les nouvelles technologies. Les débouchés professionnels sont réels et importants. Un céramiste confirmé peut prétendre à un salaire de 4 000 € brut mensuel. Quand un jeune apprenti débute lui au SMIC, les salaires moyens se situent dans une fourchette de 20 000 à 30 000 € brut par an. Les employeurs embauchent la plupart du temps en CDI. On voit là donc quelques points décisifs de l’attractivité de la filière. Un métier qui demande un sens artisanal, avec une bonne maîtrise des matériaux - céramique, résine, métaux et d’autres issus de l’innovation -, savoir sculpter, mouler le modèle, soit manuellement jusqu’à l’utilisation d’un pinceau, soit avec l’assistance d’un ordinateur via le développement des outils et des machines 3D. Le prothésiste dentaire doit avoir une connaissance parfaite de la morphologie dentaire, un sens de l’harmonie et de l’esthétique faciale. Côté formations, l’accès au métier se fait au niveau bac avec le bac pro prothèse dentaire ou le BTM (brevet technique des métiers, filière artisanale des chambres de métiers) et au niveau bac +2, avec le BTMS (brevet technique des métiers supérieur) ou le BTS de prothésiste dentaire. Ces dernières années, les spécialisations bac +3 se développent avec la montée en puissance du numérique. Lycées techniques, établissements privés et centres de formation des chambre de métiers et de l’artisanat valident tous les ans un contrat en alternance à plus d’un millier de jeunes. Le prothésiste dentaire est considéré comme un artisan qui exerce essentiellement sur prescription médicale d’un chirurgien-dentiste, d’un orthodontiste ou d’un stomatologue.

L'ISNA, 44 ans d'excellence

C’est en 1979 que la CMA 57 créa l’Institut Supérieur National de l’Artisanat (ISNA), avec comme partenaire la Faculté de Médecine de Nancy. Au sein du Campus des Métiers de Moselle, à Metz, l’ISNA est spécialisée dans la formation au métier de prothésiste dentaire. Chaque année, une vingtaine d’étudiants sont retenus pour une formation de trois ans. Ils bénéficient de tout l’environnement estudiantin : cursus, locaux et équipements modernes, adaptés et fonctionnels, restauration, hébergement et loisirs. Ici, l’enseignement est dispensé par une équipe pédagogique de professionnels permanents et de vacataires dans le cadre d’une convention de partenariat avec la Faculté de Chirurgie Dentaire et le Centre Hospitalier Universitaire de Nancy, avec l’intervention d’intervenants professionnels de prothèse dentaire de renommé nationale. Le cycle de formation s’axe autour de six semestres, avec 20 semaines en entreprise. Les formations, les conditions de sélection, le recrutement : l’ISNA répondra aux questions liées lors de ses portes ouvertes, le samedi 25 mars, de 9 h à 17 h, dans ses locaux. Cet événement se déroule uniquement sur rendez-vous sur le lien suivant : https://tutoapprentissagecma57.wpcomstaging.com/jpo-cfa-metz-2022/.