La plateforme Benefiz simplifie la gestion des avantages sociaux

Il n'hésite pas à qualifier la création de Benefiz de «reflet d'une expérience personnelle», lancée en plein confinement : lui-même ancien consultant en benefits («avantages» en français) dans le monde assurantiel, Christophe Triquet a imaginé Benefiz en tant qu'utilisateur. «Aujourd'hui les entreprises dépensent entre 20 et 40% de leurs masse salariale en avantages sociaux. Mais la valeur perçue par les salariés est quasiment nulle car elle est peu valorisée. Pourtant les avantages sociaux offrent du pouvoir d'achat aux collaborateurs, favorisent leur bien-être et sont totalement exemptés de charges», explique le créateur. Qu'il s'agisse de complémentaires santé, de titres-restaurants, de chèques cadeaux, de formations... ces «petits plus» restent des critères d'attractivité pour les entreprises.

Inciter les TPE-PME à proposer des avantages sociaux

Christophe Triquet veut aussi démystifier la gestion de ces avantages sociaux : «On en parle souvent dans les grands groupes car c'est un métier qui nécessite beaucoup de travail, essentiellement au niveau des ressources humaines.» Le fondateur a donc imaginé la plateforme SaaS intuitive, qui permet à l'entreprise d'adhérer à un ou plusieurs services, au meilleur prix. La plateforme permet de sélectionner, comparer puis gérer les titres-restaurants, la mutuelle, la prévoyance ou encore l'épargne salariale. Un gain de temps que Christophe Triquet estime à deux jours par mois de charge administrative et jusqu'à 20% d'économie sur sa masse salariale.

Du côté du collaborateur, un accès dédié permet de visualiser rapidement le package salarial dont il dispose et de le gérer sur une plateforme unique avec valorisation en temps réel. Et du côté du courtier, c'est aussi une nouvelle façon de procéder : faire de la profession de courtier d'assurance en collectif. «Nous ne sommes pas juste une plateforme. Mais des concepteurs et distributeurs d'avantages sociaux qui embarquent toutes les obligations juridictionnelles et légales dans le système, tout en offrant un confort aux experts-comptables à travers la simplification des process. C'est une expérience sans couture pour l'entreprise et le collaborateur. Benefiz aimerait gérer 100 000 collaborateurs heureux d'ici cinq ans et un million à dix ans», poursuit le créateur qui ambitionne d'embaucher 100 collaborateurs à fin 2023.

«Mais sans aucun bureau physique !», précise-t-il. L'entreprise, depuis sa création, est en 100% télétravail et ce n'est pas avec la crise sanitaire que ce choix s'est imposé : «Nous sommes 100% dématérialisés. Le seul papier que l'on édite, ce sont les cartes de titres-restaurants et elles sont en matériaux écoresponsables.»