Avec la plate-forme FFLOR, l’Usine du Futur est en marche dans le Grand Est.
L’Usine du Futur, ce fameux mode d’adaptation jugé vital pour les industries, prend toute sa signification dans le Grand Est et particulièrement en Lorraine. C’est sur le pole industriel de PSA Trémery-Metz qu’une plateforme technologique visant à structurer une véritable filière « Usine du Futur » d’excellence dans le Grand Est vient d’être inaugurée le 31 janvier. Nom de code : FFLOR (Future Factory @Lorraine ).
Flexibilité de la commande, agilité de reconfiguration des postes de travail, productivité, investissement progressif contrôlé en passant par la connectivité des systèmes, et surtout la place de l’homme bienvenue dans la notion d’Usine du Futur. Plus qu’un simple concept dans le Grand Est aujourd’hui, c’est une réalité palpable. Le 30 janvier, Philippe Richert, le président de la région Grand Est, Stéphane Fratacci, préfet de Région, Didier Besnard, le directeur de CEA Tech en régions, Philippe Watteau, directeur de l’Institut List de CEA Tech et Yann Vincent, directeur industriel du groupe PSA, ont lancé officiellement la plate-forme technologique FFLOR (Future Factory@Lorraine) sur le site PSA Trémery-Metz. Objectif : créer et structurer une véritable filière dans le Grand Est de cette mouvance de l’Usine du Futur.
20 PARTENAIRES FIN 2017
«C’est une nécessité pour soutenir la compétitivité industrielle des PME du Grand Est et développer l’attractivité de notre territoire. Il s’agit dans un premier temps d’accompagner nos entreprises à réussir leur mutation en réalisant un diagnostic de performance industrielle pour intégrer les nouvelles technologies et les process tout en optimisant les ressources énergétiques et en repensant la place de l’homme dans l’entreprise», assure Philippe Richert. Sur 1 000 m² les équipements de cette plate-forme couvrent plusieurs thèmes de travail maîtrisés par les équipes de l’institut List de CEA Tech : robotique collaborative, manipulateurs intelligents, l’analyse ergonomique des postes de travail ou encore la logistique intelligente. Onze partenaires industriels se sont déjà engagés, via une charte de collaboration, dans cette plate-forme. Ils devraient être une vingtaine d’ici la fin de l’année.
Emmanuel VARRIER