La nouvelle plate-forme hydraulique de l’Institut de mécatronique

L’Institut de mécatronique concrétise la réflexion menée entre le Cetim, l’UTC, les industriels des transmissions hydrauliques et leur syndicat Artema.

Élus et industriels écoutent comment l’hydraulique peut alléger un véhicule.
Élus et industriels écoutent comment l’hydraulique peut alléger un véhicule.
Élus et industriels écoutent comment l’hydraulique peut alléger un véhicule.

Élus et industriels écoutent comment l’hydraulique peut alléger un véhicule.

La mécanique a besoin d’un lieu de recherche appliquée et d’un espace commun de développement de solutions. La mécatronique est l’alliance entre la mécanique, l’électronique et les NTIC. L’UTC et le Cetim de Senlis collaborent depuis 40 ans tant sur le plan pédagogique que sur le plan de la recherche partenariale. Créé en 2008, cet institut s’inscrit dans le cadre de l’évolution des produits en mécanique, avec des critères d’efficacité comme la performance, le rendement, la sûreté, la propreté etc. Trois axes principaux constituent son activité : la formation aux spécialités d’hydraulique et de mécatronique, une activité de R&D, effectuée par des ingénieurs et des chercheurs bénéficiant à la fois des compétences scientifiques de l’UTC et de l’expertise technique du Cetim et une activité d’innovation et transfert de technologie. La plate-forme comporte trois bancs d’essai, un destiné aux équipements de faible puissance, un autre dédié à l’énergétique et à la modélisation, aux vibrations et aux pulsations, et un troisièmre à la pédagogie par la pratique.

28 200 salariés
Laurent Bataille, directeur général de Poclain Hydraulic, un des industriels partenaires, et représentant d’Artema La nouvelle plate-forme hydraulique de l’Institut de mécatronique inaugurée à Compiègne L’Institut de mécatronique concrétise la réflexion menée entre le Cetim, l’UTC, les industriels des transmissions hydrauliques et leur syndicat Artema. 12 N°3503/80 – 7/02/2014 www.picardiegazette.fr Région syndicat qui regroupe cent PME et ETI, fournisseurs de composants, de systèmes dans les domaines de l’étanchéité, des transmissions hydrauliques mécaniques et pneumatiques, des roulements etc. a rappelé : « Le secteur génère un chiffre d’affaires de 5,7 milliards d’euros et emploie 28 200 salariés. Poclain s’est fortement engagée sur le contenu des formations pour les entreprises du secteur, notamment pour les transmissions hydrauliques, répondant aux performances énergétique et environnementale. Pour continuer, nous avons besoin du soutien financier de nos partenaires, mais aussi de la ville de Compiègne et de la région Picardie qui ont déjà permis la création de la plate-forme, et la formation de 80 ingénieurs. » Sur les trois dernières années, l’Institut de mécatronique a bénéficié de 5,5 M€ dont 40% de financements externes, notamment de la Région Picardie. Ce budget comprend le fonctionnement de la chaire industrielle hydraulique-mécatronique, le financement des thèses et les investissements dont la nouvelle plateforme. Alain Storck, président de l’UTC, a déclaré : « Cette nouvelle plate-forme est l’heureux aboutissement de la collaboration fructueuse de l’UTC et des entreprises au service de l’innovation, de la création de richesses et d’emplois. Celle-ci rejoindra le pôle d’excellence de la mécatronique dans le centre d’innovation de l’UTC en 2014. Notre université est reconnue mondialement et est présente en Chine, au Brésil et bientôt au Chili. » Claude Gewerc, président de la région Picardie a rappelé : « La région a fait le choix de l’industrie, de l’innovation. Ces engagements ont pris forme avec le futur Biogis center, qui sera ici même, et la plate-forme de mécatronique déjà présente en 2009. Celle-ci sera la plus importante d’Europe. Le rapprochement des partenaires publics et privés ont une réputation mondiale. » Philippe Marini a conclu en se réjouissant de l’augmentation des vitrines de haute technologie qui s’installent dans le compiégnois.