La ministre Pannier-Runacher défend l'écologie face aux "populismes"

La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a défendu mardi les politiques environnementales, "inévitable solution" face aux "populismes qui voudraient faire de l'écologie l'origine...

La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher lors de la session de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, Paris, le 22 janvier 2025 © Thibaud MORITZ
La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher lors de la session de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, Paris, le 22 janvier 2025 © Thibaud MORITZ

La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a défendu mardi les politiques environnementales, "inévitable solution" face aux "populismes qui voudraient faire de l'écologie l'origine de tous nos maux". 

"2025 sera l'année de tous les dangers pour l'environnement. Danger, car nous sommes confrontés à la montée des populismes qui voudraient faire de l'écologie l'origine de tous nos maux", a-t-elle dit en présentant ses voeux aux acteurs de la transition écologique.

"L'écologie n'est pas un luxe réservé à une élite de grandes villes" mais "la seule réponse viable dont nous disposons pour lutter contre trois menaces – le dérèglement climatique, la disparition de la biodiversité et les pollutions". C'est l'"inévitable solution", a-t-elle plaidé.

Même si aucun responsable n'a été cité, ces propos interviennent après le retour au pouvoir aux Etats-Unis de Donald Trump, climatosceptique, mais aussi en France à des attaques d'une partie de la droite contre l'Office français de la biodiversité (OFB) ou des normes jugées trop contraignantes par exemple. 

La ministre a aussi défendu des politiques publiques parfois critiquées comme par exemple les zones à faibles émissions (ZFE), le zéro artificialisation nette (ZAN) et le diagnostic de performance énergétique (DPE) des bâtiments.

"Je ne renoncerai pas", a-t-elle lancé, tout en reconnaissant que ces dispositifs "ne sont pas parfaits" et que "des aménagements locaux sont nécessaires".

A l'heure ou le gouvernement cherche des économies et prône la simplification, la ministre a aussi défendu une "logique de résultat" et annoncé une mission "pour renforcer les actions et l'impact de (son) ministère et de (ses) opérateurs dans un contexte général hostile à la transition écologique".

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