La Métropole Rouen Normandie a voté le rachat du site Chapelle Darblay
Le 11 février, la Métropole Rouen Normandie activait son droit de préemption pour maintenir l'activité du site Chapelle Darblay. Le rachat de la papeterie de Grand-Couronne a été voté à l'unanimité lors d'un conseil métropolitain, le 1er mars.
La Métropole Rouen Normandie avait activé son droit de préemption le 11 février dernier pour maintenir l'activité du dernier site de recyclage papier et carton en France, Chapelle Darblay, situé à Grand-Couronne. Lors d'un conseil métropolitain exceptionnel, mardi 1er mars, cette préemption a été votée à l'unanimité par les élus de la Métropole.
Les élus ont donc voté le rachat de l'équipement du site Chapelle Darblay, ne faisant pas partie du périmètre de la préemption. L'opération s'élève à 9,6 millions d'euros (TTC) au total, dont 6 millions pour le site et 3,6 millions pour l'équipement.
« Il n’est pas question que la Métropole devienne papetier », a indiqué Nicolas Mayer-Rossignol, président de la Métropole Rouen Normandie. En effet, l'objectif pour la collectivité est de revendre le site au consortium Veolia/Fibre Escellence. L'offre de ce consortium avait été rejetée par le finlandais UPM, propriétaire du site. C'est l'offre de Samfi/Paprec qui avait été privilégiée. « Ce projet aurait entraîné la perte dans la très grande partie, voire la totalité, de l’outil industriel existant sur le site de Chapelle Darblay », a rappelé le maire de Rouen. Et de justifier : « Si on voulait porter nos orientations politiques et nos orientations pour l'industrie tournées vers l'économie circulaire, il fallait que la Métropole Rouen Normandie à disposition ».
Les élus ont donc également approuvé à l'unanimité la revente du site à Veolia et Fibre Excellence, à terme. Le consortium d'entreprises prévoit un investissement de 100 millions d’euros sur le site de la Chapelle Darblay, selon le président de la Métropole Rouen Normandie. « L'économie circulaire est l'économie du siècle et celle qu'il faut privilégier », a conclut le président de la collectivité.