La franchise médicament restera plafonnée à 50 euros/an, selon le ministre de la Santé

La franchise sur les boites de médicaments payée par les assurés sociaux va "probablement" doubler, mais restera plafonnée à 50 euros au total sur un an, a indiqué le...

La franchise sur les boites de médicaments payée par les assurés sociaux restera plafonnée à 50 euros par an, selon le ministre de la Santé © Christophe ARCHAMBAULT
La franchise sur les boites de médicaments payée par les assurés sociaux restera plafonnée à 50 euros par an, selon le ministre de la Santé © Christophe ARCHAMBAULT

La franchise sur les boites de médicaments payée par les assurés sociaux va "probablement" doubler, mais restera plafonnée à 50 euros au total sur un an, a indiqué le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau.

Créée en 2008 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, la franchise sur les boites de médicaments est depuis restée inchangée: elle s'élève à 50 centimes par boite de médicaments. 

En revanche son montant est plafonné à 50 euros par an et par assuré, au-delà duquel tout est remboursé.

Elle est relativement peu perceptible par l'assuré social qui bénéficie du tiers payant, puisque celui-ci ne paye rien immédiatement.

La franchise est retenue par la suite par la Sécurité sociale sur des remboursements ultérieurs.

Il y aura "sans doute un doublement" de la franchise sur les boites de médicament, mais "on ne touche pas au plafond de 50 euros par an" pour éviter de pénaliser par exemple les personnes en affection longue durée, a expliqué M. Rousseau sur Sud Radio. 

"Il faut instaurer un nouveau rapport au médicament" qui "n'est pas un bien de consommation comme les autres", a estimé M. Rousseau.

La franchise sur les visites chez le médecin, actuellement d'un euro, va également "sans doute passer à deux euros", a ajouté le ministre, qui participe actuellement à la préparation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024, dont la présentation est attendue pour fin septembre.

Le gouvernement recherche des pistes d'économies, pour pouvoir tenir les engagements européens sur la dépense publique, et financer les besoins de l'hôpital et de la médecine de ville.

Aurélien Rousseau a par ailleurs indiqué qu'il n'y aurait pas de nouvelles hausses sur le tabac, alors que l'inflation pesait sur le pouvoir d'achat des Français. Mais "l'an prochain, je reviendrai avec cette proposition", a-t-il indiqué.

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