La franchise a l’honneur durant le mois de la création

Boris Flèche, représentant à la FFF, a animé la tableronde sur la franchise au Quai de l’innovation.
Boris Flèche, représentant à la FFF, a animé la tableronde sur la franchise au Quai de l’innovation.

Une table-ronde pour
tout savoir sur la franchise était organisée par Amiens Métropole début octobre
au Quai de l’innovation, en partenariat avec Initiative Somme France Active
Picardie et la Fédération française de la franchise (FFF).

Organisée pour la dixième fois consécutive, l’opération
“Entreprendre en franchise, pourquoi pas vous ?” faisait escale à
Amiens le 6 octobre dans le cadre du Mois de la création, organisé par
Initiative Somme France Active Picardie, en partenariat avec Amiens Métropole
et la Fédération française de la franchise (FFF). Durant cette matinée, une
table-ronde, animée par Boris Flèche, représentant de la FFF, revenait sur les
fondamentaux de ce mode d’entreprenariat et donnait la parole à des franchisés
et franchiseurs, venus témoigner de leur expérience.

« C’est une méthode de collaboration entre une entreprise,
le franchiseur, et plusieurs entreprises, les franchisés, qui a pour objectif
de dupliquer un concept ayant déjà fait ses preuves. Ces entreprises sont bien
sûr indépendantes juridiquement et financièrement », a résumé Boris Flèche en
guise d’introduction dans les locaux du Quai de l’innovation où étaient
rassemblés des porteurs de projets intéressés par le concept. « La franchise
repose sur trois piliers : la mise à disposition d’une marque, la transmission
d’un savoir-faire et l’accompagnement technique et commercial », a-t-il
poursuivi. Des propos approuvés par Claudine Douville, franchisée L’Onglerie
depuis 1988 : « À la base, je suis secrétaire de rédaction dans l’éducation
nationale, pas du tout dans le commerce. C’est grâce à un salon de la franchise
que j’ai pu opérer ce virage professionnel ». « Tout est possible en franchise,
même quand on n’est pas du métier. On assiste d’ailleurs à de très belles histoires
», a confirmé Benoît Ganem, franchiseur Le Jardin des fleurs.

Une contrepartie
financière

En contrepartie, le franchisé s’engage à respecter l’usage
de marque, le savoir-faire de l’entreprise et à payer un droit d’entrée, dont
le montant peut varier entre 0 et 45 millions d’euros, et des royalties,
comprises entre 2 et 10% du chiffre d’affaires hors taxes, qu’il reverse à son
franchiseur. « Ces frais correspondent au droit à l’enseigne, à l’assistance, à
la formation continue, à l’animation du réseau etc. », précise Boris Flèche. À
cela s’ajoutent les redevances de publicité nationale, comprises entre 0,5 et
5% du chiffre d’annuel hors taxes et les frais plus classiques, auxquels
doivent faire face tous les entrepreneurs, même ceux hors franchise : installation,
aménagement, stock, immobilier etc. Des coûts qui ne freinent pas les porteurs
de projets, puisque le nombre d’enseignes franchisées augmente d’année en année
en France. « Nous avons passé la barre symbolique des 2 000 enseignes fin 2018.
La même année, les 75 193 franchises de l’hexagone ont généré un chiffre
d’affaires de 62,01 milliards d’euros », a conclu le représentant de la FFF.