La formation pour surmonter les difficultés

Réunis récemment en assemblée générale à Coquelles, les agents immobiliers adhérents de la Fnaim n’ont pu que constater qu’ils avaient connu des années meilleures. Une situation qui ne les incite pas à baisser les bras mais à rechercher ce qui peut optimiser leurs efforts vers un meilleur rendement. Parmi les pistes qui s’offrent à eux, la formation.

Un après-midi studieux attendait les adhérents de la Fnaim à Coquelles.
Un après-midi studieux attendait les adhérents de la Fnaim à Coquelles.

 

Un après-midi studieux attendait les adhérents de la Fnaim à Coquelles.

Un après-midi studieux attendait les adhérents de la Fnaim à Coquelles.

Alain Potier, président départemental de la Fnaim et directeur général délégué de l’agence MSI Calais, le reconnaît sans ambages : la conjoncture n’est pas très porteuse pour les métiers de l’immobilier actuellement. Les transactions patinent : la demande est atone et les vendeurs n’ont pas encore pris toute la mesure du climat ambiant et restent – parfois obstinément – sur des offres élevées. Même décor, ou presque, en ce qui concerne les cessions de commerce. Sans oublier que la profession doit faire face à des situations inattendues où se mêlent les nouvelles technologies. Un danger souligné par Jean-François Buet, élu récemment pour succéder à René Palaincourt à la présidence nationale en 2013, présent à Coquelles : l’émergence d’agents commerciaux qui se mêlent au marché, sans vitrine, à partir d’un simple ordinateur pour se lancer sur Internet. “On a le droit de se poser des questions sur leurs compétences” fulmine Alain Potier. Sur la qualité de leurs services aussi. Finalement, pour rasséréner les agents immobiliers, il n’y a que le secteur de la location où “tout semble bien se passer”, selon M. Potier. Et, pour ceux qui pratiquent ce métier souvent ingrat, la gestion de copropriété.

Enseignants et élèves très impliqués. Les années héroïques où le métier d’agent immobilier s’apprenait “sur le tas”, généralement avec un aîné pour guide, sont révolues. La profession a fait connaissance avec la formation initiale et la formation continue. Le must de la formation initiale est l’Ecole supérieure de l’immobilier à Paris. En province, certains lycées accueillent une section spécialisée. Alain Potier aime à souligner la qualité des formations dispensées par le lycée Pasteur de Lille où il est appelé chaque année à se joindre aux jurys d’examens en qualité de praticien. Le président calaisien se félicite aussi de l’existence d’une formation au BTS des professions immobilières au lycée Pierre-de-Coubertin de sa ville. “Les enseignants font bien leur boulot et les élèves sont très impliqués”, commente M. Potier. Quant à la formation continue, le président départemental de la Fnaim rappelle que les adhérents de la fédération se doivent d’organiser pour leurs collaborateurs comme pour eux-mêmes deux jours de formation par an. Et souligne que cette obligation est regardée comme un minimum au sein du groupe NDFI, dont fait partie son agence, qui est très attentif au processus de formation qualité de ses collaborateurs. Le but ultime de ces formations est d’instaurer une relation de confiance avec le client. Laquelle enfantera des affaires bien traitées qui permettront, on l’espère dans la profession, de surmonter les difficultés actuelles.