La couveuse fête ses 2 ans et 14 créations

Depuis sa création il y a deux ans, la couveuse d’entreprises Dunkerque Littoral a hébergé 34 entrepreneurs venus tester leur activité grandeur nature. Pour 14 d’entre eux, c’est déjà un succès.

Pour ses 2 ans d'existence, la couveuse d'entreprise a mis à l'honneur ses couvés et jeunes créateurs.
Pour ses 2 ans d'existence, la couveuse d'entreprise a mis à l'honneur ses couvés et jeunes créateurs.
D.R.

Pour ses deux ans d'existence, la couveuse d'entreprises a mis à l'honneur ses couvés et jeunes créateurs.

Pour fêter ses deux ans et ses premières créations, la couveuse d’entreprises Dunkerque Littoral avait choisi de marquer le coup en organisant le 1er Salon des couvés. L’occasion pour tous les couvés et anciens couvés d’être réunis pour présenter leurs activités, en situation réelle de salon. “C’était une première expérience qui a permis aux couvés ainsi qu’aux créateurs de se frotter à l’exercice de la promotion, de mettre en avant leur activité et donc de se vendre en public et à différents publics“, résumait François Vialard, responsable de la structure. Vêtements, édition, valorisation du patrimoine portuaire, décoration artisanale, maquillage, communication numérique et visuelle, esthétique… La couveuse accueille de nombreuses activités, avec une majorité de femmes − “à l’inverse des statistiques de la création d’entreprise classique” faisait remarquer François Vialard. “La couveuse n’accepte pas tout le monde, mais lorsqu’il y a un refus, nous essayons de trouver des solutions, a poursuivi le responsable. Nous expliquons toujours pourquoi ça coince et où. Puis, quand c’est possible, nous réorientons la personne vers une autre structure d’accompagnement.” En deux ans, avec une amplitude de couvade de trois à douze mois, la structure a enregistré 23 sorties, dont 14 créations d’entreprise. “La couveuse, c’est une rampe de lancement, même si tout le monde ne va pas forcément créer au final. Nous intervenons en complément de ce qui est fait en amont avec BGE Flandre création“, précisait encore François Vialard. “Quand je suis sortie de Flandre création, je me sentais encore un peu perdue, j’avais besoin d’être coachée, confirmait Laure Coudevylle, jeune créatrice en soins esthétiques, couvée pendant six mois. Je manquais encore de méthode, notamment pour tout ce qui concernait les outils administratifs, la gestion des stocks, etc. Je ne savais pas comment m’y prendre. Mon passage par la couveuse m’a permis de gérer ça sereinement, d’avoir un soutien tout en me faisant ma clientèle. C’est vraiment un plus.