La convention réseaux innove et parle management
La CCI Grand Hainaut organise la 5e édition de sa soirée Synapse au Pasino de Saint-Amand-les-Eaux, le mercredi 27 novembre. Les 40 clubs d'entreprises du territoire seront représentés et espèrent attirer de nouveaux membres. Jean-Paul Bailly, ancien président de la RATP et de La Poste, sera l'invité d'honneur.
Sur les 17 000 entrepreneurs du Grand Hainaut (territoire du Valenciennois, de la Sambre-Avesnois et du Cambrésis), seuls 15% font partie d’un club d’entreprises. La CCI Grand Hainaut organise sa 5e soirée Synapse au Pasino de Saint-Amand-les-Eaux, le mercredi 27 Novembre, pour gonfler ces chiffres. «Synapse est un point d’orgue annuel, un rassemblement de tous les réseaux du Grand Hainaut», présente Rodolphe Richez, directeur des activités entreprises et territoires de la CCI Grand Hainaut.
Sortir les dirigeants de leur isolement et créer des synergies
La Chambre du commerce et de l’industrie a un réel plan d’action «réseaux» pour se faire facilitateur d’affaires et sortir les chefs d’entreprise de leur isolement. Outre ses différents afterworks, «l’objectif d’une soirée telle que Synapse est de donner l’occasion aux chefs d’entreprise de trouver un club qui leur permettra de résoudre leurs problèmes, soit par ralliement d’activités ou, au contraire, par élargissement de leurs horizons», continue Rodolphe Richez. «Les grands groupes bénéficient souvent des informations économiques décisives avant les PME. Les clubs peuvent aussi servir à s’entraider, quelle que soit la taille de l’activité», illustre Jean-Stephane Breuvart, responsable service généraux et investissement chez Alstom.
L’événement sera une photographie de tous les clubs existant sur le territoire – 40 au total, regroupant 1 200 dirigeants de tout secteur d’activité et de toute taille d’entreprise. Généralistes, thématiques ou géographiques, tous les types de réseaux seront représentés.
Sur les 450 personnes attendues pendant cette soirée, moins de la moitié découvrira totalement le monde des réseaux. De 2017 à 2018, le nombre de participants ayant déclaré appartenir au moins à un réseau a augmenté de 34% (passant de 22% à 56%). Mais, selon le directeur des activités entreprises et territoires de la CCI Grand Hainaut, faire partie de plusieurs clubs en même temps n’est pas contradictoire et reste au contraire enrichissant. «Le tout est de savoir gérer son temps», admet-il. Bruno Fontaine, président de la CCI Grand Hainaut, complète : «En moyenne, on ne vient dans un club que cinq à six ans, puis il y a un turn-over. C’est normal, on gagne à la diversification.»
Une conférence pour avancer sans conflits
En organisant la soirée Synapse, la CCI entend engendrer bien plus qu’un échange de contacts. Comme lors des quatre années précédentes, un invité d’honneur donnera une conférence pour inspirer les dirigeants quant à la gestion de leurs entreprises. Si les éditions précédentes traitaient des nouvelles technologies dans le monde professionnel, cette soirée portera sur le thème du management. «Nous avons évoqué sous toutes les coutures les mutations de l’univers professionnel. Maintenant il est temps de voir comment s’adapter à ces transformations sur le plan managérial. C’est d’autant plus intéressant qu’on commence également à subir un choc des générations, où nous avons du mal à recruter et à comprendre les volontés de la génération Z», commente Lionel Bargibant, associé chez Crowe, un cabinet d’expertise comptable partenaire de l’événement.
Le grand témoin de cette édition sera Jean-Paul Bailly. Président des Entreprises pour la cité et ancien président de la RATP et de La Poste, il est connu pour avoir modernisé les groupes qu’il a dirigés sans créer de conflits. Pendant 45 minutes, il témoignera de ses succès et de ses difficultés, puis il se prêtera à un temps d’échange pour que les participants puissent s’identifier à son parcours et appliquer ses conseils à leur échelle. «Dans une vie professionnelle de plus en plus connectée, ça fait du bien de pouvoir partager ses expériences et d’avoir un contact frontal avec les acteurs de l’économie locale», conclut Rodolphe Richez.