Aménagement
La communauté de communes Terre de Picardie poursuit son développement économique
Créée en 2017, la communauté de communes Terre de Picardie est composée de 43 communes (18 269 habitants), dont 37 rurales. Le territoire compte trois zones d’activités - deux pôles relais, à Chaulnes et Rosières-en-Santerre et le pôle Haute Picardie – et quatre pôles de proximité, à Caix, Dompierre Bequincourt, Harbonnières, Proyart. Le territoire poursuit son développement, avec de nombreux projets, dans divers domaines.
Pour
épargner au maximum les terres agricoles, la
communauté de communes Terre de Picardie a défini un quota pour le
développement de l’habitat, en nombre de maisons et de surfaces
dédiées. Le développement économique se fera
lui
via
les friches industrielles, afin de réduire les emprises
foncières pour les arrêter en 2050, et
celui des
pôles relais et de proximité
aura comme but de remplir les "dents
creuses"
dans les communes rurales, afin
de
ne plus utiliser la plaine pour l’habitat.
Le
pôle d’activité d’Éstrées-Déniécourt
se développe
Le pôle d’activité d’Éstrées-Déniécourt accueille de nouvelles entreprises. Philippe Cheval, président de la communauté de communes, détaille : « Le pôle d’activité s’étend sur 75 hectares et accueille actuellement 15 entreprises. Il reste 35 hectares, dont cinq sont déjà promis à la vente. Outre une nouvelle entreprise de logistique, la zone abrite un cabinet dentaire, de dermatologie, d’expertise comptable, un laboratoire d’analyses médicales, et trois libéraux. La base Intermarché actuellement à Chaulnes va ouvrir dans le pôle en 2024, les effectifs devraient être supérieurs à ceux de Chaulnes, elle occupe une superficie de 70 000 m², les 30 000 m² restant ne sont pas encore officiellement attribués. Quatre vingt mille mètres sont couverts avec des panneaux photovoltaïques, c’est le plus grand bâtiment des Hauts-de-France doté de ce type de toiture. L’entreprise Saint-Bernard, (groupe Zolux) arrivée depuis peu, va agrandir d‘un hectare son bâtiment, actuellement de sept hectares. Le nouveau site de l’entreprise de logistique et de transports De Rijke, déjà implantée à Péronne, situé près de l’échangeur avec l’A29, a lui ouvert. L’arrivée de ces entreprises a permis la création de 300 emplois et 300 autres si l’on compte la base Intermarché. »
Rosières-en-Santerre compte sept entreprises, dont une majeure Mousline, qui recrute. Chaulnes abrite dix entreprises dont Pinet Industrie, Chaulnes textiles industries, Stef transports et la base Intermarché. Il y a également sur le territoire de la communauté de communes de très nombreuses exploitations agricoles, dont la moyenne est de 133 hectares.
De nombreuses compétences
La communauté de communes porte de nombreuses compétences : elle est très à la pointe dans le domaine scolaire, 130 salariés, répartis sur tout son territoire, s’occupent de l’animation jeunesse, comprenant le scolaire, le périscolaire, l’extrascolaire, la petite enfance et ses assistantes maternelles. Du personnel qui œuvre aussi pour l’accès à la culture.
« Nous examinons les nombreuses demandes d’installation dans le pôle Haute Picardie, afin qu’il y ait un rapport positif entre la superficie et le nombre d’emplois à la clé. Nous sommes très bien situés, à un carrefour d’autoroutes, en face de la gare TGV, et très près du futur canal Seine Nord Europe, ce qui explique notre attractivité. Nous réfléchissons à l’implantation, sur le parvis de la gare, d’un hôtel, d’une brasserie, d’un espace de coworking avec salles de conférence et un kiosque à journaux », complète Philippe Cheval.
Le
scolaire représente 30% du budget de fonctionnement, le
budget d’investissement s’établit
lui à
onze millions d’euros, avec environ cinq millions de plus, abondés
par des subventions du Département, de la Région et de l’État.
La nouvelle déchetterie, la création d’une médiathèque et la
friche Maréchal de Rosières-en-Santerre, le remplacement des
tableaux numériques dans les écoles, la rénovation de l’école
de Méharicourt, les locaux sociaux et techniques, le gymnase de
Chaulnes, représentent dix millions d’investissement. Tous les
nouveaux bâtiments seront équipés de panneaux solaires qui les
fourniront en électricité. Prochaine
étape : le
projet d’aménagement et de développement durables du territoire
qui sera inclus dans le Plan
local d’urbanisation intercommunal (PLUI).