La communauté de communes Flandre Lys déploie un dispositif d’aide aux professions libérales
Face aux conséquences économiques de la crise sanitaire sur les entreprises de son territoire, la communauté de communes Flandre Lys a déployé un dispositif d’aide aux professions libérales, conjointement à un premier dispositif lancé en mai pour les TPE et, prochainement, à un troisième dédié aux associations. Pour une enveloppe globale de 5 millions d’euros.
La communauté de communes Flandre Lys regroupe huit communes des départements du Nord et du Pas-de-Calais (Haverskerque, Merville, Lestrem, La Gorgue, Estaires, Sailly-sur-la-Lys, Laventie et Fleurbaix), soit 40 239 habitants. Et «il était primordial de préserver le tissu économique, les emplois qui font vivre les communes», selon Philippe Pruvost, conseiller municipal de Lestrem et président de la commission développement économique et acquisitions foncières.
Une aide plafonnée à 5 000 €
Sur le premier volet de l’aide dédié aux TPE, 169 dossiers ont été déposés et instruits par les élus dès la fin du confinement. Un dispositif ouvert jusqu’au 31 décembre. Le deuxième volet, consacré aux libéraux exerçant en société et en entreprise individuelle, a été voté en juillet puis conventionné par la Région en août. «Du fait du décalage de facturation propre aux professions libérales, nous n’avons pas souhaité lancer cette aide dès le mois de mai car beaucoup seraient passés à côté, explique Céline Huché, responsable développement économique de la CCFL. Nous voulons que le dispositif soit utile, qu’il profite à un maximum. Cela démarre doucement, mais la période n’est pas propice. Un travail de communication par les communes est d’ailleurs en cours.» Comme pour le premier volet, les entrepreneurs de la Communauté de communes ont jusqu’à la fin de l’année pour déposer le dossier, le montant de l’aide étant plafonné à 5 000 €. On peut d’ailleurs simuler ce montant sur le site de la CCFL. Céline Huché est par ailleurs disponible pour répondre aux interrogations et accompagner sur la finalisation du dossier car «la paperasse ne doit pas être un frein».
Une logique de territoire
Le soutien aux entreprises en difficulté est donc aujourd’hui une priorité des élus de la CCFL. «Ce n’est pas toujours simple à mettre en place, c’est parfois complexe d’être juste, mais la CCFL a proposé un vrai accompagnement des artisans et commerçants par le biais du service développement économique.» Et Philippe Pruvost de poursuivre : «Il n’y a pas eu de débat quant à la continuité des dispositifs de soutien aux entreprises entre les anciens et les nouveaux élus : c’est une logique de territoire. D’autres aides pourront suivre en fonction de l’actualité, de l’évolution de la crise sanitaire. C’est pourquoi nous lancerons prochainement un troisième volet dédié aux associations employeuses qui œuvrent pour l’intérêt collectif en offrant un service de proximité… La situation est inédite, nous nous adaptons.». D’ici fin décembre, 5 millions d’euros auront été ainsi débloqués par la CCFL : 3 millions pour les TPE, 1 million pour les libéraux et 1 million pour les associations.