La clinique Les Oyats complète le pôle santé du Virval
La création d’une clinique de post-cure psychiatrique répond à un besoin qui ne concerne pas seulement Calais, lieu d’implantation, mais l’ensemble du Littoral. Un besoin comblé grâce à un constat partagé par l’Agence régionale de santé, l’hôpital public et une clinique privée, partenaires tous animés par la volonté d’aboutir. Un partenariat public-privé illustré aussi par l’intervention du Groupe Bardon comme promoteur.
Dans la dernière décennie, le pôle santé du parc d’activité du Virval à Calais a vu arriver des équipements complémentaires. Après l’EHPAD «La Roselière» qui inaugura le parc, se sont ajoutés le foyer de vie «Le Jardin d’Opale», le Centre hospitalier, transféré du centre-ville, et la Clinique du Virval. Le 2 décembre a été inaugurée la clinique «Les Oyats». Cette clinique n’est pas généraliste mais une unité de post-cure psychiatrique. La genèse du projet est le fruit d’une rencontre entre l’Agence régionale de santé et les dirigeants et équipes médicales du Centre hospitalier de Calais, ainsi que de la Clinique du Virval. «Les Oyats» s’intègre dans un large panel de soins en psychiatrie qui manquait dans la filière de soins du Littoral. Il sera le seul établissement de ce type de Dunkerque à Berck, en passant par Calais, Boulogne et Saint-Omer, un bassin de 800 000 habitants. La clinique, animée par une équipe habitée par «la volonté d’excellence dans la prise en charge du patient», permettra «une gradation des soins optimale afin d’éviter l’aggravation et la chronicisation» des maux dont il souffre devait souligner le docteur Frédéric Lefebvre, président de la clinique, lors de l’inauguration.
Un an de chantier. À partir d’un «terrain sablonneux», suivant les réminiscences d’un des participants à l’inauguration, le chantier de la clinique Les Oyats a duré un an, sous la houlette du Groupe Bardon promotion qui a construit et aménagé les bâtiments avant de les remettre à l’équipe médicale. A l’issue du chantier, qui a mobilisé cent trente personnes, le parc de deux hectares est agrémenté d’un terrain multisport et d’un jardin thérapeutique. Sur cette emprise se trouve maintenant un bâtiment de 5 800 m². Il comprend trois niveaux et dispose de 50 lits pour accueillir les patients. Le budget de cette réalisation est d’environ 8 millions d’euros. L’accueil des premiers utilisateurs dans les jours qui ont suivi l’inauguration concrétise «la symbiose, au-delà des fonctions, entre toutes les parties prenantes» du projet, soulignée, à l’heure des discours, par Natacha Bouchart, maire de Calais.