La CGPME refait son salon

près de 74 acteurs du monde des TPE et PME sont venus exposer leurs activités mardi dernier à Mégacité pour la 2e édition du Salon régional des TPE-PME sous l'égide de la CGPME picardie.

Nathalie Lavallard (à g.), adjointe au maire d'Amiens, et Barbara Pompili, députée de la Somme, ont lancé la seconde édition du salon CGPME.
Nathalie Lavallard (à g.), adjointe au maire d'Amiens, et Barbara Pompili, députée de la Somme, ont lancé la seconde édition du salon CGPME.
Nathalie Lavallard (à g.), adjointe au maire d'Amiens, et Barbara Pompili, députée de la Somme, ont lancé la seconde édition du salon CGPME.

Nathalie Lavallard (à g.), adjointe au maire d'Amiens, et Barbara Pompili, députée de la Somme, ont lancé la seconde édition du salon CGPME.

Ce salon régional des TPE-PME à Mégacité est le moyen de mettre à l’honneur ainsi que de faire sortir et rencontrer les entreprises picardes. » Claire Coussart, chargée de gestion administrative à la CGPME, résume simplement l’objectif de cette 2e édition qui a eu lieu le 21 avril. La première édition, en 2011, aura dû patienter quatre ans avant de voir venir la suite. Entre-temps, deux éditions, à l’échelle isarienne, auront eu lieu. « On s’occupait de nos adhérents, ce qui est notre premier objectif », explique Sébastien Horemans, président de la CGPME Somme et Picardie. La mise en sommeil du salon n’est pas une volonté d’arrêter ce concept à écouter l’entrepreneur.

« Cela prend du temps à mettre en place. Aujourd’hui, on profite de l’opportunité des Picard’IT Days pour relancer ce concept. Près de 74 exposants sont présents. On a l’ambition de croître et d’attirer plus de monde dans les années à venir. L’objectif est de continuer notre partenariat avec les Picard’IT Days et, pour le moment, c’est prévu de rester à Amiens », poursuit-il. Cette volonté de persévérer dans une journée où les entrepreneurs « sortent de leur isolement », attirent et pas seulement les entrepreneurs, dixit Claire Coussart.

Pierrick Pihan, en alternance chez Mégacité, déambule dans les allées de l’espace Ponthieu. « J’en profite pour déposer des C.V. Je suis à la recherche d’une entreprise pour réaliser mon Master 2 à l’école Sup de Com. C’est un bon moyen de rencontrer des professionnels et d’échanger avec eux. J’ai remarqué que je ne suis pas le seul », lâche-t-il amusé.

partenaires du monde de l’entreprise

Ce salon est l’occasion, pour certains partenaires des TPE-PME, de venir à leur rencontre. Pour des institutions, cette journée est le moyen d’aborder des entrepreneurs dans un registre différent. « La Direccte n’est pas seulement là pour les plans sociaux ou autres. On est aussi présents pour accompagner et conseiller les TPE-PME », développe Christophe Level de la Direccte. La Banque de France s’est également invitée pour présenter son système de cotations ou son service de stratégie d’entreprise baptisé Geode.

Bruno Richez, le directeur du CFA Jean Bosco à Amiens a sauté sur l’évènement pour venir rencontrer les professionnels. « On fait de la formation en alternance. On n’est pas nécessairement dans une dynamique de prospection, on est surtout là pour mieux se faire connaître », relate-t-il. Le Bureau d’information d’orientation et d’insertion professionnelle (BIOIP) de l’université de Picardie a eu la même idée. D’autres écoles ont également profité de l’occasion pour venir se faire connaître aux yeux du monde de l’entreprise. La SNCF est, quant à elle, venue pour toucher les salariés… par l’intermédiaire des entreprises. « On souhaite trouver des sociétés pour mettre en place un partenariat dans lequel les employés bénéficieraient d’un mois gratuit de transport afin de changer leurs habitudes », décrit Hélène Le Saint, la responsable communication et marketing. Des intérêts pour les TPE-PME qui ont de quoi conforter Sébastien Horemans dans ses choix

Alexandre BARLOT