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La casa de Speedy, coiffeur et barbier à Moreuil

Arthur Gonzalez a ouvert son salon coiffure homme en plein cœur du centre-ville de Moreuil. Après deux mois d'ouverture, le jeune dirigeant est satisfait de s'être lancé dans cette aventure de l'entreprenariat.

Arthur Gonzalez a baptisé son salon de coiffure-barbier La casa de Speedy en hommage à Speedy Gonzales.
Arthur Gonzalez a baptisé son salon de coiffure-barbier La casa de Speedy en hommage à Speedy Gonzales.

« J'ai toujours voulu être coiffeur. Déjà en sixième je voulais faire ce métier. Au collège, mes copains se moquaient de moi lorsque je leur disais. Ils avaient des préjugés sur cette profession. En troisième, lorsque j'ai dû choisir mon orientation, je savais que c'était cela que je voulais faire. J'ai fait deux années d'apprentissage pour obtenir un CAP Coiffure, ensuite j'ai passé mon brevet professionnel toujours en apprentissage à Dury et à 18 ans, j'étais coiffeur », explique Arthur Gonzalez. Muni de ses diplômes, le jeune homme a rapidement trouvé un emploi en CDI au salon Studio 22 à Corbie.

L'ambition de se lancer

Si le coiffeur a toujours eu le projet d'avoir son propre salon, c'est en octobre 2023 qu'il émet l'idée à ses parents de d'ouvrir son propre salon. Son père regarde sur le Net et repère un local à louer à Moreuil. « Tout s'est passé très vite. Trois jours plus tard, je visitais le local. Je savais que sur Moreuil, il y avait de la demande particulière pour un coiffeur-barbier puisqu'au salon à Corbie, nous avions beaucoup de clients de ce secteur, se souvient Arthur. J'ai été agréablement surpris par l'accueil des commerçants et collègues coiffeurs de Moreuil qui m'ont encouragé ».

Un projet qui s'est vite réalisé

Un mois plus tard, il ouvrait officiellement son salon 24, place Norbert Malterre à Moreuil. « Pendant un mois, mes parents et moi avons fait des travaux. Je souhaitais ouvrir avant la fin de l'année. Après ma journée chez mon patron, je venais dans mon futur salon pour avancer les aménagements. J'étais un peu gêné de quitter mon employeur car nous nous entendions bien. Mais il a vite compris ma décision, lui-même l'avait fait des années auparavant. »

Arthur Gonzalez s'est déjà forgé une clientèles de fidèles.

Durant les travaux, le coiffeur a fait connaître sur les réseaux sociaux les avancées du futur salon de coiffure-barbier et a été largement suivi. Le local de 70 m² a été aménagé avec goût. Le salon comprend un espace attente avec télévision, console, jeux et café. « Je voulais que les clients se sentent à l'aise et qu'ils ne soient pas stressés. Je prends le temps de travailler leur barbe, la coupe, cela dure en moyenne une demi-heure. Certains clients ont déjà pris des rendez-vous hebdomadaires. »

Embauche d’un apprenti

Arthur voulait commencer cette aventure, avec un apprenti. Il est allé rencontrer son ancienne professeure de coiffure qui lui a conseillé Timothée, en recherche d'un maître d'apprentissage. « Je suis très content de lui. Je me revois au même âge. Il comprend très vite et aime ce qu'il fait. Si tout se passe bien, à la fin de sa formation, j’envisage de le prendre comme salarié », espère le jeune maître d’apprentissage.