La Bourse de Paris stagne lundi, prudente face aux risques géopolitiques
La Bourse de Paris stagne lundi, prudente en attendant de voir comment le conflit au Proche-Orient évolue et ce que décidera la Banque centrale européenne...
La Bourse de Paris stagne lundi, prudente en attendant de voir comment le conflit au Proche-Orient évolue et ce que décidera la Banque centrale européenne (BCE) qui se réunit jeudi.
L'indice vedette CAC 40 cédait 2,97 points (-0,04%) à 6.812,11 points vers 09H45. Vendredi, l'indice avait perdu 1,52%, tombant à son plus bas niveau en clôture depuis le 5 janvier.
Sur la semaine, la Bourse de Paris a abandonné 2,67%, sa pire perte hebdomadaire depuis début juillet.
Les investisseurs continuent de surveiller l'évolution du conflit au Proche-Orient, et particulièrement le risque d'escalade régionale.
"La tension est restée vive dans la région, toujours avec la montée des risques d'embrasement et des nouveaux foyers de violence" souligne Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche de LBP AM.
L'armée israélienne a massé des dizaines de milliers de soldats aux abords de Gaza et à sa frontière nord avec le Liban.
A cette frontière, les échanges de tirs meurtriers se sont multipliés entre l'armée et le Hezbollah, tandis que les habitants évacuent la zone frontalière de part et d'autre.
L'armée israélienne a accusé dimanche le Hezbollah de chercher l'escalade militaire au risque d'entraîner le Liban dans une guerre.
Le marché scrutait aussi certaines nouvelles positives: un "flux continu" d'aide a été promis à la bande de Gaza par les Etats-Unis et Israël, et le Hamas a libéré vendredi deux otages américaines, ce qui permettait aux prix du pétrole de reculer, d'environ 1% pour les deux contrats de référence.
Dans l'actualité économique, les résultats d'entreprises vont continuer d'occuper l'esprit des investisseurs cette semaine, avant la réunion de la Banque centrale européenne (BCE).
La BCE devrait laisser ses taux inchangés, jeudi lors d'une réunion délocalisée à Athènes, une première après dix hausses d'affilée, l'inflation en net recul en zone euro ne lui laissant guère d'autre choix.
Sur le marché obligataire, les taux d'intérêt des bons du Trésor américain à 10 ans avoisinent les 5%, poussés par la perspective que la banque centrale américaine maintienne ses taux directeurs élevés pour longtemps.
Le rendement de la dette française à 10 ans progressait encore un peu vers 09H45 et s'établissait à 3,54% contre 3,51% à la clôture de vendredi.
Eventuelle commande pour Dassault Aviation
L'Arabie saoudite a demandé à Dassault Aviation un devis pour l'acquisition de 54 avions Rafale, alors que le royaume se fournit jusqu'ici chez les Américains et les Britanniques pour ses avions de combat, affirme La Tribune Dimanche. L'action du constructeur aéronautique montait de 2,20% à 186,30 euros.
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