La Bourse de Paris recule pour finir la semaine
La Bourse de Paris cédait encore du terrain vendredi, poursuivant la tendance de veille après la réunion de la banque centrale américaine qui a renforcé le scénario de...
La Bourse de Paris cédait encore du terrain vendredi, poursuivant la tendance de veille après la réunion de la banque centrale américaine qui a renforcé le scénario de taux d'intérêt élevés pour longtemps.
L'indice CAC 40 perdait 0,53%, soit 36,32 points, à 7.177,58 points vers 09H50. Jeudi, il avait nettement reculé de 1,59%.
Sur la semaine, la cote parisienne accuse une baisse de 2,73% à ce stade.
"La semaine des banques centrales s'achève", et le "message essentiel des banquiers centraux des deux côtés de l'Atlantique a été de nous dire que les politiques monétaires devaient rester restrictives pour encore un certain temps afin de s'assurer que l'inflation converge vers les cibles", commente Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche de LBPAM.
Une majorité des membres du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine ne tablent en effet plus que sur deux baisses de taux en 2024, soit deux de moins qu'anticipé en juin.
Cela a surpris les investisseurs et poussé les rendements obligataires souverains à de nouveaux plus hauts depuis plusieurs années.
Vers 09H50, le taux d'intérêt français à dix ans redescendait à 3,25% après un pic à 3,32% atteint la veille, un nouveau plus haut depuis 2012.
Sebastian Paris Horvitz rappelle que "le dilemme qui nous accompagne depuis des mois n’est toujours pas tranché, à savoir est-ce qu’on peut réussir un atterrissage en douceur des économies ou pas?"
Par ailleurs, la Banque du Japon (BoJ) a prolongé vendredi, sans surprise, sa politique monétaire ultra-accommodante, malgré l'inflation dans le pays qui demeure largement au-delà de sa cible de 2% et la grande faiblesse du yen face au dollar.
A l'agenda macroéconomique figurent aussi les indicateurs d'activité PMI de septembre pour la France, l'Allemagne, la zone euro, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
En France, l'activité du secteur privé a connu en septembre son plus fort repli depuis le mois de novembre 2020, une chute qui "reflète principalement un environnement défavorable à la demande", selon l'indice PMI Flash publié vendredi par le cabinet S&P Global.
Solutions 30 s'effondre
Le sous-traitant pour les opérateurs télécoms et énergie Solutions 30 a publié une perte nette de 14,4 millions d'euros au premier semestre 2023, supérieure à celle enregistrée sur la même période en 2022. Son action chutait de 15,58% à 2,23 euros.
Continuité chez Total, la cote étale
Le conseil d'administration du groupe TotalEnergies va proposer, lors de sa prochaine assemblée générale en mai 2024, le renouvellement du mandat du PDG Patrick Pouyanné à la tête de l'entreprise depuis près de dix ans. L'action reculait légèrement de 0,63% à 61,49 euros.
Eramet en hausse
Le groupe minier français Eramet (+2,63% à 72,10 euros) a annoncé jeudi la vente de sa filiale norvégienne Eramet Titanium and Iron (ETI) pour 245 millions de dollars (près de 230 millions d'euros) au groupe britannique Ineos Enterprises.
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