La Bourse de Paris hésite, l'attention sur la relance chinoise

La Bourse de Paris hésite vendredi, évoluant dans le vert sans grande conviction après les chiffres de l'inflation américaine, les investisseurs se focalisant désormais sur le plan de relance chinoise et...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris hésite vendredi, évoluant dans le vert sans grande conviction après les chiffres de l'inflation américaine, les investisseurs se focalisant désormais sur le plan de relance chinoise et la prochaine conférence des autorités du pays.

L'indice vedette CAC 40 prenait 0,14% à 7.552,36 points à 09H55 (07H55 GMT), après des premiers échanges légèrement dans le rouge. Jeudi, l'indice vedette parisien avait terminé en léger recul, perdant 0,24%.

Les investisseurs attendent la conférence du ministre chinois des Finances, Lan Fo'an, samedi à Pékin, après une semaine en montagnes russes pour les marchés.

La conférence "devrait susciter une certaine prudence sur les marchés financiers", note Andreas Lipkow, analyste indépendant.

Une conférence de Pékin sur l'annonce de nouvelles mesures de relance de l'activité économique avait déjà déçu les investisseurs mardi, dix jours après une première salve, qui comprenait des réductions de taux et des prêts immobiliers plus accessibles. Des annonces qui avaient fait bondir les Bourses de Hong Kong et de Chine continentale.

Le marché digère également des chiffres sur l'inflation aux Etats-Unis plus élevés que prévu, mais toujours en baisse. L'inflation a en effet continué à ralentir en septembre aux Etats-Unis, revenant à 2,4% sur un an contre 2,5% en août, soit un peu moins qu'espéré.

Par ailleurs, l'agence de notation Fitch doit dévoiler vendredi soir son diagnostic de l'économie française qui pourrait déboucher sur un statu quo ou une rétrogradation de sa note, au lendemain de la présentation d'un projet de budget 2025 qui prévoit un effort de 60 milliards d'euros pour contenir l'envolée du déficit.

Stellantis change de tête

Le constructeur automobile Stellantis a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi le départ à la retraite début 2026 de son patron Carlos Tavares, ainsi que des changements à effet immédiat de plusieurs responsables du groupe.

Stellantis a notamment nommé Doug Ostermann, jusqu'à présent directeur des opérations en Chine, au poste de directeur financier où il va remplacer Natalie Knight. Cette dernière, précise Stellantis dans un communiqué, va quitter le groupe.

"Ces décisions (...) ajoutent de l'incertitude quant aux perspectives de Stellantis", estime Tom Narayan, analyste chez RBC.

L'action du groupe automobile reculait de 1,12% à 12,05 euros à 09H55.

Sanofi en négociations

Le groupe pharmaceutique français Sanofi a confirmé vendredi être en négociations exclusives avec le fonds américain CD&R pour lui céder une participation majoritaire dans Opella, entité qui commercialise la très populaire marque de paracétamol Doliprane.

Sanofi annonce dans un communiqué "avoir entamé des négociations avec CD&R pour la cession potentielle d'une participation de contrôle de 50% dans Opella, son activité de santé grand public", qui compte une centaine de marque vendues sans ordonnance.

Le titre cédait 0,18% à 100,42 euros à 09H55.

Euronext CAC40

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