La Bourse de Paris en nette baisse, freinée par TotalEnergies et la Chine

La Bourse de Paris a terminé dans le rouge (-1,05%) mardi, notamment freinée par le net repli de TotalEnergies, en raison de la baisse des prix du pétrole, et des...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris a terminé dans le rouge (-1,05%) mardi, notamment freinée par le net repli de TotalEnergies, en raison de la baisse des prix du pétrole, et des tensions géopolitiques entre la Chine et Taïwan.

Le CAC 40 a lâché 80,09 points pour s'établir à 7.521,97 points. Lundi, l'indice vedette de la Bourse de Paris avait terminé en hausse de 0,32%.

"Sur le CAC 40, la lecture est assez claire, ce sont les éléments à court terme, soit la baisse des prix du pétrole et la géopolitique, qui pèsent", a résumé Alexandre Baradez, chef analyste chez IG France.

La baisse des prix de l'or noir s'est accélérée après la publication d'un article du Washington Post, qui avance que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit prévoir de frapper des infrastructures militaires iraniennes en représailles aux tirs de missiles iraniens le 1er octobre sur Israël, et non des infrastructures pétrolières de l'Iran.

Sur le marché du pétrole, les prix du baril de Brent de la mer du Nord et du baril de West Texas Intermediate (WTI) américain ont lâché plus de 4% chacun.

Or, ces derniers temps, "c'est le stress géopolitique qui a porté les prix du pétrole à la hausse et la moindre nouvelle qui vient atténuer ces craintes suffit à faire bouger les cours proportionnellement aux précédents gains", a expliqué Alexandre Baradez.

A la cote parisienne, TotalEnergies a fortement reculé de 4,80% à 59,49 euros, contribuant au repli de l'indice vedette.

Par ailleurs, la Chine reste également un point d'attention du marché sur le plan géopolitique, après des manœuvres militaires chinoises d'encerclement du territoire de Taïwan, géré de manière autonome. 

Elles se sont déroulées quelques jours après un discours du président taïwanais Lai Ching-te, lors de la fête nationale de l'île jeudi, dans lequel il s'est engagé à "résister à l'annexion" chinoise de Taïwan ou "à l'empiétement de (sa) souveraineté".

Or, la Chine considère Taïwan comme l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949.

"D'un côté, la Chine est la deuxième puissance économique de la planète et de l'autre, lorsque les mauvais aspects de son régime ressortent, cela pèse dans la balance" pour les investisseurs, a souligné Alexandre Baradez.

Plusieurs valeurs sensibles au marché chinois ont ainsi fait l'objet de prises de bénéfices mardi, a noté l'analyste.

ArcelorMittal a lâché 2,04% à 22,06 euros, LVMH 1,94% à 625,40 euros et Hermès 1,84% à 2.084,00 euros.

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