La Bourse de Paris déçue par les résultats d'entreprises

La Bourse de Paris évolue en baisse de 1,08% mercredi dans les premiers échanges, les investisseurs se montrant déçus par beaucoup de résultats d'entreprises, dont ceux du...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris évolue en baisse de 1,08% mercredi dans les premiers échanges, les investisseurs se montrant déçus par beaucoup de résultats d'entreprises, dont ceux du numéro un mondial du luxe LVMH.

L'indice vedette CAC 40 reculait de 79,97 points, à 7.335,48 points, vers 10H05 (08H05 GMT).

Les cinq pires baisses de l'indice concernaient toutes des entreprises ayant publié leurs résultats: LVMH, Eurofins, Orange, Danone et EssilorLuxottica.

A l'inverse, Stellantis et surtout Worldline étaient salués.

La déception des investisseurs à l'égard de LVMH rejaillissait sur toutes les entreprises du luxe. Les analystes ont vu dans les résultats du groupe de Bernard Arnault les prémices d'une normalisation du secteur du luxe, avec une moindre croissance par rapport au rythme constaté depuis la pandémie. 

La Bourse de Paris faisait ainsi moins bien que les autres places financières européennes, comme Londres ou Francfort.

Outre l'actualité des entreprises, les investisseurs sont aussi concentrés sur les réunions des banques centrales de la semaine. 

La Réserve fédérale (Fed) américaine doit rendre sa décision de politique monétaire mercredi après la clôture de la Bourse de Paris.

Jeudi, ce sera au tour de la Banque centrale européenne (BCE).

LVMH, c'est pas l'Amérique

Le numéro un mondial du luxe était sanctionné en Bourse, les investisseurs se concentrant sur le recul de 1% des ventes aux Etats-Unis au deuxième trimestre, même si le bénéfice net a bondi de 30% au premier semestre, à près de 8,5 milliards d'euros.

"La combinaison d'attentes élevées, du positionnement des investisseurs et d'une rentabilité plus faible que prévu au premier semestre pourrait conduire à des prises de bénéfices de la part des investisseurs à court terme", écrivent  les analystes de Stifel dans une note.

Vers 10H05, l'action reculait de 3,77% à 821,90 euros, mais restait en hausse de plus de 20% depuis le 1er janvier.

Dans le même secteur, Hermès reculait de 1,37% à 1.870 euros et Kering de 1,81% à 522,10 euros.

Eurofins abaisse ses prévisions

Pénalisé par la baisse des tests de Covid-19 et l'inflation, le géant des laboratoires d'analyses Eurofins (-2,46% à 59,40 euros) a vu ses bénéfices décliner au premier semestre et a dû réviser un peu en baisse ses objectifs financiers pour 2023. Sur l'année, le titre perd 11%, la deuxième pire performance de l'indice phare.

Stellantis brille 

Le constructeur automobile Stellantis a publié mercredi un bénéfice net record au premier semestre à 10,9 milliards d'euros (+37% sur un an), avec une forte marge opérationnelle de 14,4%, dopée par les tarifs élevés de ses véhicules. Il prenait 2,47% à 17,19 euros, progressant de près de 30% depuis janvier.

Euronext CAC40

33PY6RY