La Bourse de Paris clôture en terrain positif avant les prochaines réunions des banques centrales

La Bourse de Paris a clôturé en hausse de 0,33% lundi, le marché restant sur sa tendance positive en attendant de connaître l'issue des réunions des banques centrales américaine...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris a clôturé en hausse de 0,33% lundi, le marché restant sur sa tendance positive en attendant de connaître l'issue des réunions des banques centrales américaine et européenne qui se tiennent cette semaine.

L'indice vedette CAC 40 a avancé de 24,98 points à 7.551,53 points, à moins de 30 points de son record absolu atteint en avril. Vendredi, la cote parisienne avait grimpé de 1,32%, tirée par le luxe, et avait bouclé sa quatrième semaine de hausse consécutive.

C'est une "séance de flottement, de veillée d'armes, avant deux réunions importantes des banques centrales" européenne et américaine, commente Alexandre Baradez, analyste d'IG France.

Point d'orgue de l'agenda macroéconomique de la semaine, la Réserve fédérale (Fed) américaine annoncera mercredi sa décision concernant l'évolution de ses taux d'intérêt directeurs à l'issue de sa réunion. Puis, jeudi, ce sera au tour de la Banque centrale européenne (BCE), de la Banque d'Angleterre (BoE) ainsi que des banques centrales de Suisse et de Norvège.

Toute la question est de savoir si "la Fed optera pour un ton plus restrictif que ce qu'anticipe le marché", souligne Alexandre Baradez.

Le discours des banques centrales en est encore au stade de savoir s'il faut mettre fin au cycle de hausses des taux qui vise à lutter contre l'inflation. Mais les opérateurs de marchés se positionnent eux sur les premières baisses des taux directeurs de ces institutions monétaires.

"Le marché s'attend à une rhétorique plus souple des banquiers centraux" mais ils "sous-estiment la capacité des banques centrales à laisser l'économie refroidir", estime Alexandre Baradez.

Alors que l'objectif de la Fed est de ramener l'inflation américaine à 2%, "il faut se rappeler que l'inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation, NDLR) est à 4%" aux Etats-Unis, poursuit-il.

Mardi, les investisseurs se tourneront vers la publication de l'indice des prix à la consommation (CPI) de novembre aux Etats-Unis, avant celle, vendredi, des indices PMI services et manufacturier, européens et américains, qui reflètent l'état de l'activité du secteur privé et de l'activité manufacturière.

Sur le marché obligataire, les taux d'intérêts obligataires sont restés stables en Europe, tandis qu'ils sont remontés aux Etats-Unis, se montrant plus prudents que les marchés actions, observe Alexandre Baradez. 

L'emprunt des Etats-Unis à dix ans s'établissait à 4,28% vers 17H00 GMT, contre 4,23% vendredi, et celui à deux ans était à 4,76%, contre 4,72%.

Sursis pour Casino

Le tribunal de commerce de Paris a, sans surprise, prolongé jusqu'au 25 février la période de sauvegarde accélérée dans laquelle le groupe Casino (-1,40% à 71 centimes) est entré fin octobre, selon plusieurs sources interrogées lundi matin à la sortie d'une audience à Paris.

Carrefour annonce une réorganisation 

Le nouveau directeur exécutif de la branche française de Carrefour (+0,64% à 17,30 euros), Alexandre de Palmas, en poste depuis septembre, a entrepris une réorganisation interne de certains postes de direction pour une mise en œuvre "au plus tôt le 1er février 2024", selon une note interne consultée lundi par l'AFP.

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